Un retour en arrière
Présent, passé, avenir
Un rien dans la seconde qui suit,
Un tout dans l’heure où fuit la vie !
Un doux zéphyr s’étend sans un seul mot passant,
Frémissent seulement sous l’astre enlaçant
L’or, le cuivre et l’argent, maints rayons nous prélassent
Que nos yeux noirs ou bleus en fins parfums déplacent
Embrassent choses et gens, gardent au fond de l’iris
Un bercement luisant pour sourire au délice !
Ô souvenirs du temps, près du futur reviennent !
Chaque temps fait secondes aspergeant l’Âme aimant*
Où se boit le cristal à l’ultime moment !
Sur onde aux jours de joie un éclat vient s’étendre
Parmi tous les débris son écho bien moins tendre
Au noir ressouvenir d’un tout entrelacé
Pour refleurir sans vie en ce troublant passé !
Un temps juste étiolé, fleurs mémoire seules retiennent !
C’est la laine de verre comblant le froid dehors,
Commissure de lèvre cèle un grand silence, dès lors
Un battement de cil ferme l’aumônière,
Et l’âme dépassée est toute lumière
Ne retenant que soie entrefilets heureux
Fil de vie en « pur sang » fait d’amour et de vœux !
Un temps aimé sorti que seul je me souvienne !
Ne peux que s’extraire en cette heur’ douairière
Ne pouvant effacer le béni du subit en charnière
Au détriment du joyeux restant sans oubli
Ma vie née aujourd’hui grâce à celle meurtrie !
Je contemple la perle, sortie tout droit d’un deuil
Fait doux yeux au pastel embaumant son soyeux !
Un Amour infini se conduit jusqu’au seuil
Comme était un matin viendra un soir précieux !
Polymnie2, 2015, inédit !
Verbe aimanter
Présent, passé, avenir
Un rien dans la seconde qui suit,
Un tout dans l’heure où fuit la vie !
Un doux zéphyr s’étend sans un seul mot passant,
Frémissent seulement sous l’astre enlaçant
L’or, le cuivre et l’argent, maints rayons nous prélassent
Que nos yeux noirs ou bleus en fins parfums déplacent
Embrassent choses et gens, gardent au fond de l’iris
Un bercement luisant pour sourire au délice !
Ô souvenirs du temps, près du futur reviennent !
Chaque temps fait secondes aspergeant l’Âme aimant*
Où se boit le cristal à l’ultime moment !
Sur onde aux jours de joie un éclat vient s’étendre
Parmi tous les débris son écho bien moins tendre
Au noir ressouvenir d’un tout entrelacé
Pour refleurir sans vie en ce troublant passé !
Un temps juste étiolé, fleurs mémoire seules retiennent !
C’est la laine de verre comblant le froid dehors,
Commissure de lèvre cèle un grand silence, dès lors
Un battement de cil ferme l’aumônière,
Et l’âme dépassée est toute lumière
Ne retenant que soie entrefilets heureux
Fil de vie en « pur sang » fait d’amour et de vœux !
Un temps aimé sorti que seul je me souvienne !
Ne peux que s’extraire en cette heur’ douairière
Ne pouvant effacer le béni du subit en charnière
Au détriment du joyeux restant sans oubli
Ma vie née aujourd’hui grâce à celle meurtrie !
Je contemple la perle, sortie tout droit d’un deuil
Fait doux yeux au pastel embaumant son soyeux !
Un Amour infini se conduit jusqu’au seuil
Comme était un matin viendra un soir précieux !
Polymnie2, 2015, inédit !
Verbe aimanter
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