Un petit Bouddha.
(A Yamgzom)
Aux doux parfums du printemps,
il a cueilli des plaisirs volatils,
qu’il jettera au panier des inutiles,
un long soir d’hiver en chantant.
Aux fortes chaleurs d’un été d’ambre,
il s’est plongé dans son océan de saveurs.
Il s’est enivré des vertiges de son pur cœur,
laissant se retirer, loin, la mer de septembre.
Aux feuilles mortes de l’automne rabougri,
il a caressé le vieil arbre au pelage jauni.
Ainsi, il a posé sa tête sur son ventre gonflé.
Un petit Bouddha va naître en février.
Loïc ROUSSELOT
(A Yamgzom)
Aux doux parfums du printemps,
il a cueilli des plaisirs volatils,
qu’il jettera au panier des inutiles,
un long soir d’hiver en chantant.
Aux fortes chaleurs d’un été d’ambre,
il s’est plongé dans son océan de saveurs.
Il s’est enivré des vertiges de son pur cœur,
laissant se retirer, loin, la mer de septembre.
Aux feuilles mortes de l’automne rabougri,
il a caressé le vieil arbre au pelage jauni.
Ainsi, il a posé sa tête sur son ventre gonflé.
Un petit Bouddha va naître en février.
Loïc ROUSSELOT