Vers le ciel ironique et cruellement bleu,
L'horizon retenait des nuages heureux.
Une rivière au fond ; des bois sur les deux pentes
Et toute la montagne, où maint troupeau serpente.
Voyez, dans son bassin, l'eau d'une source vive.
Là, des saules pensifs qui pleurent sur la rive.
Aux coteaux où la vigne étend ses pampres verts,
Les sauvages sommets de genêts recouverts.
Couché sur ses genoux, le boeuf pesant rumine,
Voici qu'à l'horizon notre soleil décline.
Vois les pâles reflets des bois qui vont jaunir,
L'âme immense du monde autour de toi frémir,
Rayonner et frémir, dignes d'un chant lyrique.
Le dernier mot, ce paysage est magnifique.
L'horizon retenait des nuages heureux.
Une rivière au fond ; des bois sur les deux pentes
Et toute la montagne, où maint troupeau serpente.
Voyez, dans son bassin, l'eau d'une source vive.
Là, des saules pensifs qui pleurent sur la rive.
Aux coteaux où la vigne étend ses pampres verts,
Les sauvages sommets de genêts recouverts.
Couché sur ses genoux, le boeuf pesant rumine,
Voici qu'à l'horizon notre soleil décline.
Vois les pâles reflets des bois qui vont jaunir,
L'âme immense du monde autour de toi frémir,
Rayonner et frémir, dignes d'un chant lyrique.
Le dernier mot, ce paysage est magnifique.