Vers les massifs baignés d'une fine vapeur,
Les coteaux par degrés sortent du noir abîme,
Et les pins verdoyants courbent leurs hautes cimes,
De leurs sommets aigus couronnant les hauteurs .
Et, dans les ravins creux qui s'emplissent de brume,
Voir, dans le calme ombreux de leurs secrets détours,
Ces rochers plus secrets où je fais mon séjour.
Au firmament l'azur de tons roses s'allume.
Grande heure, où les aspects du monde changent,
Ainsi que tous les corps que la nature anime,
Forêt verte qui passe aux tons chauds de l'orange.
Rêveur, je regardais dans la clarté du jour,
Ce paysage frais, gracieux et sublime.
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !
Les coteaux par degrés sortent du noir abîme,
Et les pins verdoyants courbent leurs hautes cimes,
De leurs sommets aigus couronnant les hauteurs .
Et, dans les ravins creux qui s'emplissent de brume,
Voir, dans le calme ombreux de leurs secrets détours,
Ces rochers plus secrets où je fais mon séjour.
Au firmament l'azur de tons roses s'allume.
Grande heure, où les aspects du monde changent,
Ainsi que tous les corps que la nature anime,
Forêt verte qui passe aux tons chauds de l'orange.
Rêveur, je regardais dans la clarté du jour,
Ce paysage frais, gracieux et sublime.
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !