De janvier à novembre, fêté le 11 septembre,
S’envole le monde dans un nuage de cendre.
Nul refuge, nul espoir. Sécurité envolée.
Peut-on encore souhaiter procréer ?
Du sang devant mes yeux et dans mon âme blessée,
Un tremblement trahissant mon anxiété.
Vais-je mourir au travail ? Au théâtre ? Ici ?
Reverrais-je la femme à qui j’ai voué ma vie ?
Des larmes, des pleurs, des cris.
Pour quoi ? Pour qui ?
Quel dieu oserait être rassasié
Par tout ce sang versé ?
Devrait-on désormais patiemment patienter
Avant d’annihiler ces monstruosités ?
Combien d’années doivent encore rougir
Avant de retrouver notre avenir ?
Combien de personnes devront encore partir ?
Vais-je moi-même devoir mourir ?
Une incertitude, une peur. Ces nombres.
Ces victimes, ces dates. Des cendres.
S’envole le monde dans un nuage de cendre.
Nul refuge, nul espoir. Sécurité envolée.
Peut-on encore souhaiter procréer ?
Du sang devant mes yeux et dans mon âme blessée,
Un tremblement trahissant mon anxiété.
Vais-je mourir au travail ? Au théâtre ? Ici ?
Reverrais-je la femme à qui j’ai voué ma vie ?
Des larmes, des pleurs, des cris.
Pour quoi ? Pour qui ?
Quel dieu oserait être rassasié
Par tout ce sang versé ?
Devrait-on désormais patiemment patienter
Avant d’annihiler ces monstruosités ?
Combien d’années doivent encore rougir
Avant de retrouver notre avenir ?
Combien de personnes devront encore partir ?
Vais-je moi-même devoir mourir ?
Une incertitude, une peur. Ces nombres.
Ces victimes, ces dates. Des cendres.