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un message de dieu

#1
Je vous viens au rapport, Dieu mon maître mon roi.
Moi, votre ange fidèle et puis, votre bras droit.
Je viens vous informer. Ce qu'on donné vos lois,
Vaut bien votre attention, alors prêtez-la moi.

Dieu mon grand précepteur, je ne sais comment dire
Ni par où commencer, peut-être par le pire.
Je vais vous dévoiler le fruit de vos zéphyrs :
Cet homme créature, émis par vos désirs.

L'être humain est né, depuis longtemps déjà.
Il a évolué, croulant sous l'apparat.
Cette courte mémoire, étrange don de Toi,
N'a retenu de vous que le « Rien », je conçois.

Vous avez dit « donnez ». Ils sont pleure-misère.
Vous avez dit « raison », que les voila sectaires.
Vous avez dit « aimez », que les voila en guerre.
Vous avez dit « vivez », que les voila sous terre.

Il y en a d'entre eux, ignorant tout de vous,
Qui vivent sans raison et qui finiront fous.
Et puis d'autres encor, qui croient savoir le Tout ;
Ils se prêtent, ainsi, à des dires sans bout.

Ces hommes ont reçu cette aide inespérée,
Cette offrande du ciel, ce don insoupçonné.
Un indice de vous, un guide inopiné,
Recelant tout sur tous les problèmes : la clé.

Ce puits de réponses, qu'on nomme Religion,
Vous l'aviez rempli de diverses façons,
Distinctes de forme, de dénomination,
Mais toujours les mêmes, similaires au fond.

Vraiment rien n'a changé, depuis Adam et Eve.
Ce fut alors un fruit, qui les sortit du rêve.
Cela est pire encore ; Un peu d'or les achève !
Leurs droits sont bafoués, mais, seul lui, les soulève.

Vous aviez chargé, le protecteur Moïse,
De veiller sur les siens, en sombres temps de crise.
Et foulant Canaan, libère de l'emprise,
Ses frères et ses sœurs des tribulations grises.

Vous aviez chargé, le rédempteur Jésus,
D'effacer leurs erreurs, sans fournir de refus
A quiconque. Pêcheurs, mécréants ou intrus.
Mais ton pouvoir lui, l’en assigna aux abus.

Puis ce fut au dernier, le sage Mahomet,
D'éveiller les passions, d'encadrer, d'éclairer.
Et à travers le temps d'instruire et de lier
Les hommes de partout pour qu'ils puissent s'aimer.

Ils ont tout combattu en ton nom, ton honneur :
Zeus, Râ, Confucius, Buddha et leurs frayeurs.
Ils durent instaurer tes lois et tes valeurs
Et le monde en entier baignait dans le bonheur.

Mais comme en toute chose, s'incorpore le tord,
Evinçant tout esprit, laissant la vie au sort
Des armes, des combats, des tueries, de la mort.
Et de nouveau l'Ombre retrouva son essor.

Dieu père des hommes, géniteur des natures,
Eveille ma pensée : pourquoi leurs âmes pures
S'assombrissent-elles sur les voies de l'Obscure,
Sous ton regard perçant qui trace le futur ?