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Un homme rond, tu fuis. . .

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#1
Un homme rond, tu fuis. . .
D'après Une femme au fond du puits ...!! De Lilasys

Aujourd'hui, détends-toi et tamises cette lueur dernière,
Car jamais tu ne fuis devant ces nuits cahotées,
Soit ancrée avec ton carré d'amis et reste fière,
Ou ton grand cœur émouvant donne ce goût à fêter,

Déroule tes envies en rimant tes vers de Molière ou Racine,
Que de tes délires sortent des orages pour que tu te déchaines,
Et sous mon petit chêne, je ris d'un riz qui ne vient pas de Chine,
Ressort de ta cage sans t'emmêler pour enlever tes peines,

De rire, je me mords, je fais des bonds, je n'sais plus ou me mettre,
Demain, bien gantées, tu auras une belle et noble parure,
Celle qu'on met quand on a du pognon, qu'on peut se permettre,
Pour toujours avoir ce sacerdoce d'aller plus loin vers le futur,

Transformer la cage en ilot de verdure avec de belles pierres,
Que ton panorama grandiose s'agrémente d'un bel arc en ciel,
Comme de belles dorures remplaçant la rouille du fer,
L'homme que tu trouveras enfin ne sera pas rempli de fiel,

Il ne sera point odieux, ajoutant sa bise au vent enchanté,
Jouant d'une harpe aux accents d'une ondée vénusienne,
Refluant tous les affres des vieux démons, enfin l'homme rêvé,

Te recouvrant de ce drap de soie parfumé de sa propre hygiène.
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#2
L'original :

Une femme au fond du puits ...!!

Depuis combien de temps ne voit elle pas la lumière ?

Au fond de ce puits ou un jour elle a chuté
Elle vit dans ce cercle vide de vie fait de pierres
Ou un être sans cœur criant son dégout la pousser
Elle s'accroche à la vie vivant de vers, de racines
Quelques gouttes d'eau dessèchent sa gorge, sa haine
Comme un vieux chêne qui ne courbe jamais l'échine
Au fond de sa rage coule encore le sang mêlé de ses veines
Elle se tord , tourne en rond , grimpe quelques mètres
Ses mains ensanglantées ont tracés sur ces murs des gravures
Celles qui dessinent cet homme Cro-Magnon, son unique maître
Qui parfois sans pitié jette un os pour que sa mort soit plus dure
Cette prison engloutie qui n'a ni dieu ni lois ni frontières
Lui laisse entrevoir au dessus de sa tête à une altitude infini un bout de ciel
Telle une déchirure que renie les cieux même ce maudit enfer
Cette femme au fond de cette abysse n'a jamais connu le soleil
Grâce à tous ces dieux qui embrasent de leurs baisers
Ses joues pâles mouillées par des pluies diluviennes
Par ces âpres et délicieux cœurs, Ho! Homme singulier
Votre couverture n'est pas assez nauséabonde pour elle, hyène.


LILASYS ...