Dés la naissance,
Le nourrisson cri
Est –ce par souffrance ?
Ou par changement d’abri ?
Il vient d’un monde abstrait
Ses yeux mouillés
Dans le creux de ses mains des traits,
Eparpillés !
Il vient seul, nomade,
Entre les mains d’une femme
Il prolonge sa promenade
En berçant son âme
Une douleur, un cri se dégage en air
Une fois il respire la lourdeur de la terre
Une main fragile le tient, c’est celle de sa mère
Une main dure le gifle, la force amère de son père
Un cri, suivi d’une envie
Une envie de vivre
Ou suivi d’une survie
Une vie à suivre…