Fictif....Les yeux apeurés, clos sur les bords de l’adieu
J’observe mon âme lasse d’être si peu
Je m’abreuve des flots qui coulent bienheureux
Mon cœur en mélodrame approuve cet aveu.
Mes pas défaits avancent et se perdent d’ennui
Pendant que s’élance dans le vide mon esprit
Vois ton indifférence, la force de ton m’épris
Ma raison renonce et toi ma vie tu en ris
Le temps est impuissant, la lumière s’éteint
Un pardon chuchoté est prononcé en vain
Qui s’écrase criant la honte à mon destin
Je suis partie blessée car rien ne me retient
Le sol ensanglanté brillera sous la pluie
Demain immaculé, il taira c’est ainsi
Mon corps inanimé, ravie d’être parti
La mort je t’ai aimé, tu es mon paradis.
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