Un être à part.
Un texte, qu’il soit Poème, Nouvelle, Essai ou Roman,
Est un être à part entière.
En gestation dans votre esprit,
Il est accouché sous le cri
De la plume qui froisse la page blanche,
Symbole du néant et de l’innocence.
Pour ceux qui utilisent que des moyens modernes de bureautique
C’est donc en naissance du premier octet perdu dans les méandres filaires
D’un ordinateur que viendra au monde cet enfant malicieux.
Cette naissance est singulière, car voulue.
D’emblée, protecteur, vous lui souhaiter la bienvenue.
Et sans aucun doute le meilleur.
Aux premières lignes vous l’aimerez, l’adulerez.
C’est normal.
Il est beau, tout rose, bien en chair, il est votre reflet.
Reflet de vos amours, de vos chagrins de vos défauts.
Mais sachez le dompter rapidement.
En effet, il peut vite devenir un enfant insolent,
Qui sans contexte vous échappera.
Vos nuits deviendront difficiles.
Vous ne me croyez pas ?
Alors….
Regarder bien à la 3ème strophe
Le voici devenu adolescent
Il a perdu ses dents de lait, Il y a bien longtemps !
Et vous ne l’avez même pas vu !
Il se moque de vous et courtise avec finesse
Les plus belles gonzesses
De votre satané texte !
Ces jolies virgules impures
Qui fuient avec pudeur
Le beau coureur aimant leurs minijupes.
En toute logique vous vous devez de le corriger, souvent…
C’est bien, de mettre les points sur les « i »
Et en fin de phrase.
Il comprendra, par expérience, qu’il y a des règles.
Adulte, il vous présentera la belle métaphore,
Qu’il souhaite épouser pour mieux conjuguer le sort,
Car, comme vous, il a peur de la mort.
Il frémit à l’approche du dernier mot.
Vous savez, celui que l’on ne veut pas entendre, ni écrire
Ce mot, muet, le dernier de cette délicate citation.
En dernière maîtresse qui l’accompagnera
Jusqu’au linceul d’une l’émotion retenue.
Signature de l’auteur,
Qui vient L’enterrer en douceur.
Loïc ROUSSELOT
Un texte, qu’il soit Poème, Nouvelle, Essai ou Roman,
Est un être à part entière.
En gestation dans votre esprit,
Il est accouché sous le cri
De la plume qui froisse la page blanche,
Symbole du néant et de l’innocence.
Pour ceux qui utilisent que des moyens modernes de bureautique
C’est donc en naissance du premier octet perdu dans les méandres filaires
D’un ordinateur que viendra au monde cet enfant malicieux.
Cette naissance est singulière, car voulue.
D’emblée, protecteur, vous lui souhaiter la bienvenue.
Et sans aucun doute le meilleur.
Aux premières lignes vous l’aimerez, l’adulerez.
C’est normal.
Il est beau, tout rose, bien en chair, il est votre reflet.
Reflet de vos amours, de vos chagrins de vos défauts.
Mais sachez le dompter rapidement.
En effet, il peut vite devenir un enfant insolent,
Qui sans contexte vous échappera.
Vos nuits deviendront difficiles.
Vous ne me croyez pas ?
Alors….
Regarder bien à la 3ème strophe
Le voici devenu adolescent
Il a perdu ses dents de lait, Il y a bien longtemps !
Et vous ne l’avez même pas vu !
Il se moque de vous et courtise avec finesse
Les plus belles gonzesses
De votre satané texte !
Ces jolies virgules impures
Qui fuient avec pudeur
Le beau coureur aimant leurs minijupes.
En toute logique vous vous devez de le corriger, souvent…
C’est bien, de mettre les points sur les « i »
Et en fin de phrase.
Il comprendra, par expérience, qu’il y a des règles.
Adulte, il vous présentera la belle métaphore,
Qu’il souhaite épouser pour mieux conjuguer le sort,
Car, comme vous, il a peur de la mort.
Il frémit à l’approche du dernier mot.
Vous savez, celui que l’on ne veut pas entendre, ni écrire
Ce mot, muet, le dernier de cette délicate citation.
En dernière maîtresse qui l’accompagnera
Jusqu’au linceul d’une l’émotion retenue.
Signature de l’auteur,
Qui vient L’enterrer en douceur.
Loïc ROUSSELOT
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