Un écossais en Bretagne
Ce matin là, sur la vallée, le vent souffla le brouillard,
Egal depuis des jours, laissait planer le doute sur l’air,
Là haut sur la colline, une bannière blanche et noire,
Tétanisée déjà sur le champ, les prêtres et leurs barbares.
Erne et runes assemblées, sortirent de la forêt, brillantes,
Sous le soleil, les armures apparurent, de Bretz et Amarante.
Armées de haches de guerres, d’épées, de milles cavaliers,
Nuées sauvages courant face à dix milles guerriers, prêts,
Guettant la moindre faille, avançant les archers, prêts, tirés !
Le massacre s’approchait, en volées de flèches enflammées,
Alors, les cornemuses, biniou et olifants, se mirent à chanter,
Ils glacèrent le sang, l’ennemi haletant, vit soudain effaré,
Sur lui déferler, une immense armée, cachée dans la forêt.
Ensemble mélangé, de peuples blasphémés, et remplis de colère,
Comme une seule entité, tombant sous les flèches, en cris d’enfer,
Obsédé par le but ennemi à foudroyer, les troupes se rencontrèrent,
Sur la plaine enflammée, les lames s’entrechoquèrent, en guerre,
Soudain quand la bataille parut perdue, alors un géant apparut,
Alors que les lances le transperçaient, sans cesse il les retenus,
Incérées dans sa chair, l’acier le lacérait, mais debout sur le talus,
Saisissant les guerriers, je suis un écossais, pas une lame ne me tue.
Redonnant la vigueur à une poignée de vengeurs, courage et vigueur,
Et repartent à l’assaut, l’ennemi est nombreux, aussi très bien équipé,
Balafrant le premier, les écossais exterminèrent la première lueur,
Ensuite les Gaulois donnèrent l’ultime assaut, cavalerie, chargée,
Les Anglais furent démis, des archers, des lanciers, et de leurs rebelles,
Le sort en fut jeté, sur une attaque croisée, où deux peuples égalèrent,
Ire et blasphématoire, la force d’une nation, où le roi perdit la belle,
On se raconte encore le jour où de Falkirk, des écossais s’en allèrent,
Noués par la colère, pour s’allier à un peuple pour défaire les Anglais.