Tu te perces les veines mais ton sang me revient
Moi l'être transfusé me vide de tes plaies
De ton bras cicatrice, de mon cœur qui se plaint
Du vide qui te nourrit mais moi m'a avalé
Le couteau qui me bat, taille notre avenir
Lacère un bras, sillon de mes larmes amères
Tandis que tu t'en vas, moi je veux revenir
Dans l'eau de ta baignoire se teintent mes regrets
Au siphon qui aspire nos vies mercures poisons
Tandis que nos deux corps, si blafards et si près
D'en finir les ténèbres déchirent nos cloisons
La fin de nos douleurs, tant pour toi que pour moi
Ce refuge du faible qui me cloue à ta porte
Que tu quittes en riant, que j'insulte en pourquoi
Mais qui lie nos cadavres de nos natures mortes
Baromètre éventré, pompant l'air impression
Toi car l'air te viciait, moi toujours accroché
Mais fuyant à regret car de fabrication
Bâclée. La mort t'a pris la main et moi fauchée
Salope si tu m'entends, sœur indigne de deuil
Qu'on ne m'enterre pas à côté de l'infâme
Sinon tu comprendras au froid de ton cercueil
Qu'on ne se coupe pas facilement de mes larmes
Et de ta courte fuite alors regretteras
Après mille ans ma haine qui te consumeras ..
Moi l'être transfusé me vide de tes plaies
De ton bras cicatrice, de mon cœur qui se plaint
Du vide qui te nourrit mais moi m'a avalé
Le couteau qui me bat, taille notre avenir
Lacère un bras, sillon de mes larmes amères
Tandis que tu t'en vas, moi je veux revenir
Dans l'eau de ta baignoire se teintent mes regrets
Au siphon qui aspire nos vies mercures poisons
Tandis que nos deux corps, si blafards et si près
D'en finir les ténèbres déchirent nos cloisons
La fin de nos douleurs, tant pour toi que pour moi
Ce refuge du faible qui me cloue à ta porte
Que tu quittes en riant, que j'insulte en pourquoi
Mais qui lie nos cadavres de nos natures mortes
Baromètre éventré, pompant l'air impression
Toi car l'air te viciait, moi toujours accroché
Mais fuyant à regret car de fabrication
Bâclée. La mort t'a pris la main et moi fauchée
Salope si tu m'entends, sœur indigne de deuil
Qu'on ne m'enterre pas à côté de l'infâme
Sinon tu comprendras au froid de ton cercueil
Qu'on ne se coupe pas facilement de mes larmes
Et de ta courte fuite alors regretteras
Après mille ans ma haine qui te consumeras ..