Mes timides larmes réapprennent à couler,
Doucement, pour un rien, pour un oui.
J'ai passé tellement de temps à les ravaler,
Que j'avais oublié leur si étrange bruit.
Mais aujourd'hui je me félicite
Qu'elles n'aient plus le goût de l'espoir déçu.
Qu'il est bon de ne plus le sentir dans mes veines,
Ce petit mot mesquin et si hypocrite !
J'ai appris à aimer mon corps nu
Sans qu'une femme à elle s'en prenne.
Se lever le matin sans espoir, c'est si reposant !
Pouvoir se permettre d'être à la traine
Car personne ne vous attend vraiment…
Savoir qu'aucune souffrance ne vous attend au tournant…
Doucement, pour un rien, pour un oui.
J'ai passé tellement de temps à les ravaler,
Que j'avais oublié leur si étrange bruit.
Mais aujourd'hui je me félicite
Qu'elles n'aient plus le goût de l'espoir déçu.
Qu'il est bon de ne plus le sentir dans mes veines,
Ce petit mot mesquin et si hypocrite !
J'ai appris à aimer mon corps nu
Sans qu'une femme à elle s'en prenne.
Se lever le matin sans espoir, c'est si reposant !
Pouvoir se permettre d'être à la traine
Car personne ne vous attend vraiment…
Savoir qu'aucune souffrance ne vous attend au tournant…