Tu es Splendeur et harmonie, ma Muse
Les paroisses d’aube connaissent
les vaisseaux des nuages,
et les yeux d’ardoise des toits
qui luisent au loin
parmi les sentes et les bois du Maine,
derrière les fenêtres de notre borde,
des violettes se courbent
sous l’haleine du souffle.
Dans la paix de notre lit,
je te regarde dévotement,
ma Douce, mon amante, ma Muse,
tu dors en robe de peau,
tu es Splendeur et harmonie,
les lys de tes seins arrogants et lourds,
et les cierges de ton sexe
renferment les temples d’or du Plaisir
que tu me dispenses au vent de mes prières.
Tu connais tout de moi,
l’hermine de mes aisselles et de mon pertuis,
mes cris d’extase quand tes lèvres et tes doigts
attisent le flux et le reflux de mes sanglots de liesse,
j’aime l’hymne de ta Chair
dès que tu cueilles une à une
les roses de mon écume,
mais plus que tout, j’adore être étreinte
par la houle de la Jouissance,
par la force de ta sève, car tu m’entraînes
dans l’au-delà du Plaisir.
A ton réveil, je te posséderai, et nous connaîtrons
les spasmes de nos Amours si pures et si féminines !
Sophie Rivière
Les paroisses d’aube connaissent
les vaisseaux des nuages,
et les yeux d’ardoise des toits
qui luisent au loin
parmi les sentes et les bois du Maine,
derrière les fenêtres de notre borde,
des violettes se courbent
sous l’haleine du souffle.
Dans la paix de notre lit,
je te regarde dévotement,
ma Douce, mon amante, ma Muse,
tu dors en robe de peau,
tu es Splendeur et harmonie,
les lys de tes seins arrogants et lourds,
et les cierges de ton sexe
renferment les temples d’or du Plaisir
que tu me dispenses au vent de mes prières.
Tu connais tout de moi,
l’hermine de mes aisselles et de mon pertuis,
mes cris d’extase quand tes lèvres et tes doigts
attisent le flux et le reflux de mes sanglots de liesse,
j’aime l’hymne de ta Chair
dès que tu cueilles une à une
les roses de mon écume,
mais plus que tout, j’adore être étreinte
par la houle de la Jouissance,
par la force de ta sève, car tu m’entraînes
dans l’au-delà du Plaisir.
A ton réveil, je te posséderai, et nous connaîtrons
les spasmes de nos Amours si pures et si féminines !
Sophie Rivière
Dernière édition: