Tu es l’hymne universel de ma Féminité
Je ne peux pas vivre
sans l’aile éphémère des jours,
sans la lumière de ton visage,
sans les perles de tes lèvres dessus les miennes,
sans l’aile éphémère des jours,
sans la lumière de ton visage,
sans les perles de tes lèvres dessus les miennes,
Toi, ma Muse, ma Fée,
Toi le printemps de ma douceur,
Toi qui illumines la clarté de mes nuits,
et me berces.
Toi le printemps de ma douceur,
Toi qui illumines la clarté de mes nuits,
et me berces.
Vois, le fleuve de tes bras menus m’enveloppe, et
tu irrigues les ciels d’azur et la terre
avec tes paumes de chlorophylle,
tu es le début et la fin de toute chose,
tu irrigues les ciels d’azur et la terre
avec tes paumes de chlorophylle,
tu es le début et la fin de toute chose,
Tu es la poésie saphique de ma Vie,
l’hymne universel de ma Féminité,
laisse-moi écrire, crayon levé,
l’aube de nos amours si belles,
l’hymne universel de ma Féminité,
laisse-moi écrire, crayon levé,
l’aube de nos amours si belles,
et
l’archipel de nos émois.
La toge des jours s’écoule
sur les châles des saisons, et des années,
l’archipel de nos émois.
La toge des jours s’écoule
sur les châles des saisons, et des années,
tu es si divine que les oiseaux,
éblouis par les strophes de ta beauté
te tissent des cités de Soleil.
Pétris encore la lascivité de mes seins lourds,
éblouis par les strophes de ta beauté
te tissent des cités de Soleil.
Pétris encore la lascivité de mes seins lourds,
Toi qui vis en chaque pierre, en chaque mousse,
dans les pétales des fleurs,
dans les bocages du monde,
dans l’étang où je me mire, anéantie par ta pureté.
dans les pétales des fleurs,
dans les bocages du monde,
dans l’étang où je me mire, anéantie par ta pureté.
Maintenant, face aux bocages du Midi,
je ne veux plus attendre le lys de la sensualité,
alors sculpte à même le dais des mousses,
avec des gestes lents, l’océan de mes ruts !
je ne veux plus attendre le lys de la sensualité,
alors sculpte à même le dais des mousses,
avec des gestes lents, l’océan de mes ruts !
Sophie Rivière