Tu es ce ciel de feu
Ton coeur accord sauvage m’effleurai le visage
Un soir lorsqu’à la nage j’échus en ce rivage
Etendu sur la plage découvrant un sillage
Se fonde un paysage m’attirant sur la page
Comme la découverte d’une cité secrète
En transe si profonde et prodigieuse ronde
Coulait aussi féconde que la vie sur le monde
Irisé de veines offertes ou mirées à la crête
Ecouter sa fureur lorsqu’en cage est son coeur
Le sol même en vacille si fragile brindille
D’une voix qui pétille elle n’est plus une fille
Esseulée avait peur a grandit son honneur.
Fulmine encore et crie à l’assaut à la mort
Empourprée tu rugis, oriflammes du Fort
Unis aux deux rubis, incendies de ton corps
Ne lâche pas Nelly ce qui en toi est d’Or
Enfoui ce jour noir que la nuit a cramé
L’éclair qui nous sidère d’un trait éblouissant
Les yeux levés vers toi Ô déesse de sang
Y entrevoir planer l’animal enflammé.