Tourne ! Tourne ! Tourne feuille.
(Rappelle toi ! 10ans déjà)
Aujourd’hui, je me suis dit pour remplir ma page,
Il faut que j’essaye de me mettre à mon avantage,
De ce poème démarré, je ne suis que sur le seuil,
Il faut qu’avec vous, je reçoive bon accueil,
Tourne ! Tourne ! Tourne feuille.
Arrêtons enfin tous ces perpétuels bavardages,
Et contentons-nous de minuscules papotages.
Et pour rabaisser d’un soupçon, mon orgueil,
Réfléchis bien, ne fléchis pas encore, que tu le veuilles.
Tourne ! Tourne ! Tourne feuille.
Me tournant et me retournant sans arrêt dans ma cage,
Mais je ne peux pas m’y faire, j’ajoute du verbiage,
Choisissant la violette que pour vous je cueille,
Ou bien la marguerite qu’avec vous j’effeuille.
Tourne ! Tourne ! Tourne feuille.
Je souhaite avant tout ne pas vous faire outrage,
C’est peut-être un p’tit relent de mon âge.
Et si de cet écrit, je n’en fais pas mon deuil,
Car je vous vois bien et je vous ai à l’œil.
Tourne ! Tourne ! Tourne feuille.
Il me faut simplement éviter tous ses ratages,
Rimer simplement sans trop de raturage,
Car pour de simples ou amples dérapages,
Vous allez me donner une succession de gages.
Tourne ! Tourne ! Tourne page.
Dans cette cité des oiseaux, si l’hirondelle présage,
La mésange mérite le martinet si elle n’est sage,
De la nature, entendons la leçon du bouvreuil,
Le rossignole chante, il n’est pas dur de la feuille.
Tourne ! Tourne ! Tourne feuille.
Et si de ce poème, je veux être à la page,
D’un choix cornélien, encore et encore j’enrage,
Je ne sais que choisir de la page ou de la feuille,
Pour l’accommoder, je rajoute un p’tit peu de cerfeuil.
Tourne ! Tourne ! Tourne feuille.
Pour qu’enfin, je tourne la page.
Luron1er
(Rappelle toi ! 10ans déjà)
Aujourd’hui, je me suis dit pour remplir ma page,
Il faut que j’essaye de me mettre à mon avantage,
De ce poème démarré, je ne suis que sur le seuil,
Il faut qu’avec vous, je reçoive bon accueil,
Tourne ! Tourne ! Tourne feuille.
Arrêtons enfin tous ces perpétuels bavardages,
Et contentons-nous de minuscules papotages.
Et pour rabaisser d’un soupçon, mon orgueil,
Réfléchis bien, ne fléchis pas encore, que tu le veuilles.
Tourne ! Tourne ! Tourne feuille.
Me tournant et me retournant sans arrêt dans ma cage,
Mais je ne peux pas m’y faire, j’ajoute du verbiage,
Choisissant la violette que pour vous je cueille,
Ou bien la marguerite qu’avec vous j’effeuille.
Tourne ! Tourne ! Tourne feuille.
Je souhaite avant tout ne pas vous faire outrage,
C’est peut-être un p’tit relent de mon âge.
Et si de cet écrit, je n’en fais pas mon deuil,
Car je vous vois bien et je vous ai à l’œil.
Tourne ! Tourne ! Tourne feuille.
Il me faut simplement éviter tous ses ratages,
Rimer simplement sans trop de raturage,
Car pour de simples ou amples dérapages,
Vous allez me donner une succession de gages.
Tourne ! Tourne ! Tourne page.
Dans cette cité des oiseaux, si l’hirondelle présage,
La mésange mérite le martinet si elle n’est sage,
De la nature, entendons la leçon du bouvreuil,
Le rossignole chante, il n’est pas dur de la feuille.
Tourne ! Tourne ! Tourne feuille.
Et si de ce poème, je veux être à la page,
D’un choix cornélien, encore et encore j’enrage,
Je ne sais que choisir de la page ou de la feuille,
Pour l’accommoder, je rajoute un p’tit peu de cerfeuil.
Tourne ! Tourne ! Tourne feuille.
Pour qu’enfin, je tourne la page.
Luron1er