Ton corps de sève
Quand
je me promène seule
parmi
les bois et les forêts du Maine,
je me souviens de toi,
ma Fée de lumière,
tu vagabondais, belle et hiératique
dans notre bourg,
ton visage de clarté
énonçait la rose des délices,
ta longue chevelure brune
se soulevait
au gré
des tourments du vent,
ton corps de sève
hélait la marée de beauté,
mais
tu n’en avais cure.
Un jour, tu me croisas,
et sans mot dire,
tu me pris par la main,
et tu m’emmenas dans ta borde,
tu me conduisis dans ta chambre,
sur ta couche,
tu me dévêtis,
puis je devins ta proie
au rythme de tes hanches,
ô mon amante,
dès tes premiers baisers,
dès mes premiers émois,
puis, je fus garce et impudique,
tes vêtements rejoignirent les miens,
nous connûmes la rage de la possession,
les gémissements,
la pureté du Désir
que nous assouvîmes
jusqu’à l’orée du matin,
allongées,
seins contre seins,
avec,
dessus
nos paumes,
les
cierges de nos cyprines.
Tu es partie
un soir de novembre,
je t’ai pleurée,
ma vigie de douceur,
cependant,
je sais que je n’oublierai jamais
le triomphe de nos étreintes
et la joie de nos sens !
Sophie Rivière
Quand
je me promène seule
parmi
les bois et les forêts du Maine,
je me souviens de toi,
ma Fée de lumière,
tu vagabondais, belle et hiératique
dans notre bourg,
ton visage de clarté
énonçait la rose des délices,
ta longue chevelure brune
se soulevait
au gré
des tourments du vent,
ton corps de sève
hélait la marée de beauté,
mais
tu n’en avais cure.
Un jour, tu me croisas,
et sans mot dire,
tu me pris par la main,
et tu m’emmenas dans ta borde,
tu me conduisis dans ta chambre,
sur ta couche,
tu me dévêtis,
puis je devins ta proie
au rythme de tes hanches,
ô mon amante,
dès tes premiers baisers,
dès mes premiers émois,
puis, je fus garce et impudique,
tes vêtements rejoignirent les miens,
nous connûmes la rage de la possession,
les gémissements,
la pureté du Désir
que nous assouvîmes
jusqu’à l’orée du matin,
allongées,
seins contre seins,
avec,
dessus
nos paumes,
les
cierges de nos cyprines.
Tu es partie
un soir de novembre,
je t’ai pleurée,
ma vigie de douceur,
cependant,
je sais que je n’oublierai jamais
le triomphe de nos étreintes
et la joie de nos sens !
Sophie Rivière