Tes seins menus s’ouvraient
Te rappelles-tu
de notre première étreinte
dans la chapelle des chênes
qui bordait le Loir ?
Nos toilettes gisaient
sur les ponts des mousses,
tes seins menus s’ouvraient
aux tourbillons de mes caresses,
tes soupirs d’amour s’élevaient
parmi les stances de l’aurore,
tandis que ta chevelure s’étalait
sous la voûte des magnificences.
Chaque jour et chaque saison,
les fanaux de tes lèvres souriaient
à l’odelette de nos liesses,
le ciel te remerciait du vin de ta beauté.
Les années ont connu
les ardeurs de nos rires,
mais
tu as trépassé voilà peu.
Reçois aujourd'hui
le lys de mes larmes
pour
le requiem de ton âme et de nos chairs,
toi
que je pleure dans la quiétude des bocages
et
sur la pierre de ton tombeau. !
Sophie 839
de notre première étreinte
dans la chapelle des chênes
qui bordait le Loir ?
Nos toilettes gisaient
sur les ponts des mousses,
tes seins menus s’ouvraient
aux tourbillons de mes caresses,
tes soupirs d’amour s’élevaient
parmi les stances de l’aurore,
tandis que ta chevelure s’étalait
sous la voûte des magnificences.
Chaque jour et chaque saison,
les fanaux de tes lèvres souriaient
à l’odelette de nos liesses,
le ciel te remerciait du vin de ta beauté.
Les années ont connu
les ardeurs de nos rires,
mais
tu as trépassé voilà peu.
Reçois aujourd'hui
le lys de mes larmes
pour
le requiem de ton âme et de nos chairs,
toi
que je pleure dans la quiétude des bocages
et
sur la pierre de ton tombeau. !
Sophie 839