Là-bas où le Nil bleu épouse le Nil blanc
Ils n’ont rien à manger, les enfants du Soudan.
Près de la mer rouge & au sud de l’Érythrée
Sévit l’anhydrie, dont ils ont tous hérité.
Des femmes maltraitées au nord du Nigeria
Pétries de liberté, elles fuient la charia.
Qui sème la guerre récolte la terreur
C’est la Libye qui profite à tous les passeurs.
Ceux qui les administrent n’ont aucun principe
A toutes les tueries auxquelles ils participent,
Pour de l’argent ou d’autres obscures raisons
Rien ne peut justifier toutes ces exactions.
Par le fait de ces innombrables motifs sombres
Certains voudraient parfois se cacher dans leur ombre,
Afin de pouvoir adoucir leur existence
Mais au bout tombe presque toujours la sentence.
Étrange paradoxe que de manquer d’eau
Pour s’alimenter ou se laver dans un seau,
Et venir sur des canots bondés vers l’Europe
Se noyer, par la faute de vils misanthropes.
Ils partent ainsi nombreux pour assouvir leur rêve
Mais pour beaucoup il n’y aura jamais de trêve,
Lorsque les signaux de détresse ressurgissent
La Mort les prie souvent de rejoindre l’abysse.
Ils n’ont rien à manger, les enfants du Soudan.
Près de la mer rouge & au sud de l’Érythrée
Sévit l’anhydrie, dont ils ont tous hérité.
Des femmes maltraitées au nord du Nigeria
Pétries de liberté, elles fuient la charia.
Qui sème la guerre récolte la terreur
C’est la Libye qui profite à tous les passeurs.
Ceux qui les administrent n’ont aucun principe
A toutes les tueries auxquelles ils participent,
Pour de l’argent ou d’autres obscures raisons
Rien ne peut justifier toutes ces exactions.
Par le fait de ces innombrables motifs sombres
Certains voudraient parfois se cacher dans leur ombre,
Afin de pouvoir adoucir leur existence
Mais au bout tombe presque toujours la sentence.
Étrange paradoxe que de manquer d’eau
Pour s’alimenter ou se laver dans un seau,
Et venir sur des canots bondés vers l’Europe
Se noyer, par la faute de vils misanthropes.
Ils partent ainsi nombreux pour assouvir leur rêve
Mais pour beaucoup il n’y aura jamais de trêve,
Lorsque les signaux de détresse ressurgissent
La Mort les prie souvent de rejoindre l’abysse.