Guerres sans fin
Pour Fin du Monde ?
Prémonition !
Pleine d’ombres est la Coupe
Pour Fin du Monde ?
Prémonition !
Pleine d’ombres est la Coupe
Tu grèves, désagrèges tous les vœux de mes yeux.
Tu laces, délaces et me lasses de tes feux.
Et la fonte défonce et s’écoule en ces lieux
Sur l’enclume de tes brumes, en éclats et tous feux.
M’entends-tu belle immonde qui inonde mes creux?
Suis perdue, tant perdue, dans tes fers, siliceux.
Quel enfer ! Quelle braise ! Ces volcans sont tes dieux.
Qui va prendre, ma tendre, ma vraie paix tant chérie ?
Ce n’est toi, non pas toi qui verras mon habit.
Bel habit de ma vie, des temps forts de minuit
Et le monde s’enfonce, dans la nuit qui barrit ?
C’est la fin du grand monde qui inonde les vies
C’est mon ombre, pénombre qui reluit et s’enfuit
Et je sens les essences, qui encensent la vie
M’enrober envolée, me narguer, c’est fini.
Suis si lasse
De faire face
Aux menaces
Qui s’entassent.
Tu verras, tu sauras
Que ce monde s’en va.
Aux longs tirs des fusils,
Toi, mon âme tu surgis et péris.
Car tout passe, s’efface en grand bruit, temps d’ici.
Qui va là au trépas ? C’est le Monde, Guerre immonde : l’âme qui gît.
Tu laces, délaces et me lasses de tes feux.
Et la fonte défonce et s’écoule en ces lieux
Sur l’enclume de tes brumes, en éclats et tous feux.
M’entends-tu belle immonde qui inonde mes creux?
Suis perdue, tant perdue, dans tes fers, siliceux.
Quel enfer ! Quelle braise ! Ces volcans sont tes dieux.
Qui va prendre, ma tendre, ma vraie paix tant chérie ?
Ce n’est toi, non pas toi qui verras mon habit.
Bel habit de ma vie, des temps forts de minuit
Et le monde s’enfonce, dans la nuit qui barrit ?
C’est la fin du grand monde qui inonde les vies
C’est mon ombre, pénombre qui reluit et s’enfuit
Et je sens les essences, qui encensent la vie
M’enrober envolée, me narguer, c’est fini.
Suis si lasse
De faire face
Aux menaces
Qui s’entassent.
Tu verras, tu sauras
Que ce monde s’en va.
Aux longs tirs des fusils,
Toi, mon âme tu surgis et péris.
Car tout passe, s’efface en grand bruit, temps d’ici.
Qui va là au trépas ? C’est le Monde, Guerre immonde : l’âme qui gît.
mardi 30 octobre 2012 ; 17 heures 05