Sur un drap de rosée
A la croisée d’un cœur, dans l’alcôve sacrée
Je tangue et respire sous le vent de son charme
Comme un bateau ivre, coule flot qui désarme
Bercée par le lagon sur la vague nacrée
Aux ciseaux de ses doigts, où s’écoule la rosée
Au chevet de mes joues perché sur ma paupière
Dans un souffle opalin, entre rais de lumière
Dénouant sur mon front une mèche posée,
Dévoilant mon iris en volute douceur
Effleurant mes hanches de son parfum ambré
Parsemant mes courbes sous l’oasis ombré
Sur la paroi de l’onde, où prône le bonheur
Quand la nuit se pose dans un obscur silence
Que son corps se mêle sur ma chair en liesse
l’envol d’une balade, épouse mon ivresse
En feutrant son émoi sur mon cœur de faïence
Tous mes sens s’éveillent, sur le grain de sa peau
Au couloir de l’amour à la berge d’un mirage
Tout au bout du vertige, au milieu de l’orage
Sur un drap de rosée au dormant du ruisseau.
katy-Ann
A la croisée d’un cœur, dans l’alcôve sacrée
Je tangue et respire sous le vent de son charme
Comme un bateau ivre, coule flot qui désarme
Bercée par le lagon sur la vague nacrée
Aux ciseaux de ses doigts, où s’écoule la rosée
Au chevet de mes joues perché sur ma paupière
Dans un souffle opalin, entre rais de lumière
Dénouant sur mon front une mèche posée,
Dévoilant mon iris en volute douceur
Effleurant mes hanches de son parfum ambré
Parsemant mes courbes sous l’oasis ombré
Sur la paroi de l’onde, où prône le bonheur
Quand la nuit se pose dans un obscur silence
Que son corps se mêle sur ma chair en liesse
l’envol d’une balade, épouse mon ivresse
En feutrant son émoi sur mon cœur de faïence
Tous mes sens s’éveillent, sur le grain de sa peau
Au couloir de l’amour à la berge d’un mirage
Tout au bout du vertige, au milieu de l’orage
Sur un drap de rosée au dormant du ruisseau.
katy-Ann