Sur le pont des pêcheurs,
Le vent glacé file entre mes satins.
De mon manteau mal fermé
S’échappe l’arrogance d’un sein.
Sans culotte ni cache-nez,
Les jarretelles laissent perler.
Sauras-tu écarter la pâleur de mes jambes ?
Dénuder le secret du bout de ma langue ?
Je rampe et te rejoins sur le pont des pêcheurs.
Délace ce corset qui me tient,
Délace et glisse enfin ta main !
Je suis affamée, j’ai si faim !
Humide et fiévreuse catin,
Je veux que tu oses,
Que tu oses et creuses mes reins !
Je saurai te goûter lentement puis
Monter le son de toutes mes envies
Et hurler à l’entrée du matin
Que mon corps te veut toujours chien !
Fais-moi renier tous les saints !
J’embrasserai alors la croix de tes sens
Les bénissant de l’obséquieuse jouissance.
Ainsi, rassasiés par des flots de cyprine,
Nous ferons taire nos belles âmes libertines.
Madame Maud
Le vent glacé file entre mes satins.
De mon manteau mal fermé
S’échappe l’arrogance d’un sein.
Sans culotte ni cache-nez,
Les jarretelles laissent perler.
Sauras-tu écarter la pâleur de mes jambes ?
Dénuder le secret du bout de ma langue ?
Je rampe et te rejoins sur le pont des pêcheurs.
Délace ce corset qui me tient,
Délace et glisse enfin ta main !
Je suis affamée, j’ai si faim !
Humide et fiévreuse catin,
Je veux que tu oses,
Que tu oses et creuses mes reins !
Je saurai te goûter lentement puis
Monter le son de toutes mes envies
Et hurler à l’entrée du matin
Que mon corps te veut toujours chien !
Fais-moi renier tous les saints !
J’embrasserai alors la croix de tes sens
Les bénissant de l’obséquieuse jouissance.
Ainsi, rassasiés par des flots de cyprine,
Nous ferons taire nos belles âmes libertines.
Madame Maud