Sur le chemin des asphodèles
Après avoir posé, godillots et manteau
Le ciel gris immense m’accueille sur la plaine,
Vers la blanche brebis , emmaillotée de laine
Emportant mes pensées, au-delà du coteau.
La terre fertile est rare sur le plateau,
Les bancs de calcaire donnent la pierre saine,
Se dressent, les chabots loin vers la pénéplaine,
Dans le Causse comme des remparts de châteaux.
Qu’il est bon de garder son troupeau en fragment,
La transhumance au soir guette le firmament,
De la quille le temps, s’écoule sur la pierre.
On flaire les recoins, doux arômes tanins,
La toiture s’orne de lauzes sous son lierre,
Les entraits délivrent leurs odeurs de sapins.
* Chabots et Quilles : cabanes et tours en pierres sèches pour le berger.
* Les Entraits : sont des poutres entre deux murs et servent à échafauder la construction.
Après avoir posé, godillots et manteau
Le ciel gris immense m’accueille sur la plaine,
Vers la blanche brebis , emmaillotée de laine
Emportant mes pensées, au-delà du coteau.
La terre fertile est rare sur le plateau,
Les bancs de calcaire donnent la pierre saine,
Se dressent, les chabots loin vers la pénéplaine,
Dans le Causse comme des remparts de châteaux.
Qu’il est bon de garder son troupeau en fragment,
La transhumance au soir guette le firmament,
De la quille le temps, s’écoule sur la pierre.
On flaire les recoins, doux arômes tanins,
La toiture s’orne de lauzes sous son lierre,
Les entraits délivrent leurs odeurs de sapins.
* Chabots et Quilles : cabanes et tours en pierres sèches pour le berger.
* Les Entraits : sont des poutres entre deux murs et servent à échafauder la construction.