
D’un coin de terre fertile, je ne veux qu’une parcelle
Que je peux cultiver
Le reste revient de droit à la nature souveraine
Qui change en œuvre de vie ce qui lui est confié
D’une vaste maison je ne veux qu’un coin vierge
Pour m’abriter les jours que la tempête assiège,
Et me soustraire d’un bond aux regards indiscrets
Quand ils sont trop pressants
Pour recueillir ainsi quelques instants de paix
De la mer d’affaires je ne veux que la vague
Que je pourrais porter
Celle qui me portera
Un crayon, du papier
Pour dessiner mes pas
Souveraine de presque rien
Si ce n’est de ma paix,
D’une quête d’inspiration,
D’une envie de donner
Ce n’est que les mains libres
Que je sens affleurer
Les trésors sous mes doigts
Souveraine de presque rien
Je vous laisse le reste
Et je garde la vie