Sous les jupes de l'aube, des vents fort têtus,
Le matin sait sourire, offrant à sa guise
Sa longue voilette sombre, souris-grise
Entre le cil des feuilles et le rose un peu cru.
La livrée des fougères s'unit aux bourgeons
Face au vernis des guimpes spinescentes
Don luisant d'un ton au défleuri des sentes
La mûre larme sur son habit sauvageon.
La foret vend au matin ses anses hâves
Chapeautée d'or brun et de perles concaves
L'aube neuve se marie au matin embué
Un rai bas de soleil flirte en la futaie
Un frais du bleu des nuits , un écho rétribué
Présage l'éveil d'une belle journée qui s'égaie.
Le matin sait sourire, offrant à sa guise
Sa longue voilette sombre, souris-grise
Entre le cil des feuilles et le rose un peu cru.
La livrée des fougères s'unit aux bourgeons
Face au vernis des guimpes spinescentes
Don luisant d'un ton au défleuri des sentes
La mûre larme sur son habit sauvageon.
La foret vend au matin ses anses hâves
Chapeautée d'or brun et de perles concaves
L'aube neuve se marie au matin embué
Un rai bas de soleil flirte en la futaie
Un frais du bleu des nuits , un écho rétribué
Présage l'éveil d'une belle journée qui s'égaie.