Duo avec Missmot
suite de notre duo en peinture ou l'on avait écrit sur une oeuvre picturale de l'autre
cette fois on à peint ou dessiné sur les mots de l'autre
texte de zuc, dessin de Missmot
Sous le galurin gris
J'ai mis une casquette sur mon gros nez,
Pour ne pas laisser courir le fil des années,
La visière rabattue sur mes yeux délavés,
Pour ne pas laisser mes rêves s'envoler,
Enveloppé dans un grand pardessus râpé,
Enfermé, prisonnier pour ne pas laisser mon coeur s'échapper,
Une espèce de galurin gris sur mon front dégarni,
Mes idées, ma peau et mon teint se sont ternis,
Au grès des vents, de la pluie et des saisons,
Ma bouche, mes lèvres desséchées à ne parler que de raison,
Mal rasé, le col relevé sur le menton,
Je ne laisse entrevoir qu'une moustache de chaton,
Mais ne vous y trompez pas je suis bien un vieux matou,
Si mes griffes se sont ramollies je garde bien tous mes atouts
Je troque parfois mes vielles loques pour mon cuire ma carapace,
Un bon vieux perfecto pour me fondre dans la masse, affronter la nasse
Dans ce sombre et triste tableau où je ne bois pas que de l'eau,
Bien trop réaliste pas dépressif je ne suis pas un alcoolo,
Dans ce ciel d'orage cependant une raie de lumière, une fleur,
Donne encore à mon regard un sourire, une lueur,
Un petit bonheur pour un siècle ou bien une heure
suite de notre duo en peinture ou l'on avait écrit sur une oeuvre picturale de l'autre
cette fois on à peint ou dessiné sur les mots de l'autre
texte de zuc, dessin de Missmot
Sous le galurin gris
J'ai mis une casquette sur mon gros nez,
Pour ne pas laisser courir le fil des années,
La visière rabattue sur mes yeux délavés,
Pour ne pas laisser mes rêves s'envoler,
Enveloppé dans un grand pardessus râpé,
Enfermé, prisonnier pour ne pas laisser mon coeur s'échapper,
Une espèce de galurin gris sur mon front dégarni,
Mes idées, ma peau et mon teint se sont ternis,
Au grès des vents, de la pluie et des saisons,
Ma bouche, mes lèvres desséchées à ne parler que de raison,
Mal rasé, le col relevé sur le menton,
Je ne laisse entrevoir qu'une moustache de chaton,
Mais ne vous y trompez pas je suis bien un vieux matou,
Si mes griffes se sont ramollies je garde bien tous mes atouts
Je troque parfois mes vielles loques pour mon cuire ma carapace,
Un bon vieux perfecto pour me fondre dans la masse, affronter la nasse
Dans ce sombre et triste tableau où je ne bois pas que de l'eau,
Bien trop réaliste pas dépressif je ne suis pas un alcoolo,
Dans ce ciel d'orage cependant une raie de lumière, une fleur,
Donne encore à mon regard un sourire, une lueur,
Un petit bonheur pour un siècle ou bien une heure
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