Sous le dais céleste
Quand tout est silence, pieds nus dans la nature
Son ombre se profile, au détour d’un bosquet
Sur la sente sans étoiles, l’archet de son armure
Au vent qui frissonne se lie à mon poignet
Sa présence sublime; l’oracle de ma flamme
Monte en requiem sur le pli d’un nuage
Sous le dais céleste, le vase de son charme
S'ouvrant avec grâce, me prenant en otage
Quand dans la nuit fauve, me courtise sans fin
Et ouvrant ses ailes sur ma chair qui s’allège
Ses phalanges allongées sur la coupe du rein
La paroi de mon corps, s’entrouvre au sortilège
Ses mains à la dérive, s’alitent sur ma peau
Au fil du paysage ombré sur ma paupière
Au milieu de l’orage, où s’écoule perle d’eau
En glanant un câlin sur un lit de trémière
A l’aube qui s’éveille, au cœur de la vallée
Dans les bras de l’amant, effleurant sa tendresse
Une brise ondule sur mon âme étalée
Sablée sur mon rivage d’une vague en liesse.
Katy-Ann
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