La sortie dominicale
Nous sommes le 1er dimanche de septembre, il est 7 heures
Hier soir, je ne me rappelle plus pourquoi j’ai réglé le réveil de si bonne heure
Mon chat Roméo, endormi sur son fauteuil
Ouvre un oeil
Je regarde par la fenêtre, il a l’air de faire gris
Un temps à rester sous la couette … au lit
Puis je feuillette mon agenda,
Mais c’est bien sûr …, aujourd’hui c’est récréation
Mais pas à la maison
A la vitesse grand V,
Je vais me préparer
Je ne dois rien laisser au hasard dans ma tenue
Je vais natter ma chevelure, (genre FIFI bras d’acier)
Je resterais bien cheveux aux vents, mais le policier
Risque de me verbaliser
Je regarde l’horloge, il me reste environ 30 minutes avant l’arrivée d’Hubert
Heureusement qu’hier j’avais préparé mes affaires,
Hubert est un ami,
Il a une passion, c’est la moto, et aujourd’hui c’est à son tour
De nous avoir concocté le planning du jour
Je me dépêche, je crois entendre du bruit, un « ronron »
Je ne peux pas prendre de sac à main, tout doit entrer dans le blouson
Il est bientôt 11 heures, Hubert est fidèle à son créneau horaire
Presque tout le groupe habituel l’accompagne
Une bande de joyeux lurons prêts pour un détour à la campagne
Hubert nous remet à chacun l’itinéraire de la journée
Les villages à visiter, sans oublier un détour à une manifestation avec des mets à déguster…
Et nous voici partis chevauchant nos « gazelles » rutilantes
Entendre le doux bruit du moteur 2 temps
Cela fait un peu plus de 2 heures que nous roulons
Nous arrivons à la manifestation
Nous rejoignons d’autres groupes, échangeons des impressions
Pendant que nous étions attablés
De la musique nous était jouée
Apparemment différents groupes se succédaient
Plus je m’approchais de la scène, accompagnée d’Hubert
Plus la voix du chanteur me rappelait quelqu’un de naguère
En effet, (**S-B**), c’était toi
Tu nous ensorcelais de ta voix
Mais la raison m’a ramené sur terre
Me rappelant ta dernière phrase : au fait, maintenant j’ai une copine
Et… les gouttes de pluie se mêlèrent à mes larmes
Je me suis éloignée
J’ai rejoint mon groupe comme si de rien n’étais
L’après midi touchait à sa fin, il fallait penser à revenir
Les blagues fusaient de toutes parts, que de souvenirs…