Oui, les hommes sont des poètes méprisés
Une partie de l’esprit, voguant, ballotté,
Au gré des soupirs, sur un océan de tristesse et
Salé de toutes les larmes sans cesse refoulées
Nous en sommes réduits à ce jour, à réciter
Dans les cavernes désertes de nos cœurs dévastés
Des odes, qui pourtant, devraient les faire vibrer,
Si enfin, elles prenaient le temps de les écouter.
Nous sommes condamnés à nous jeter à leurs pieds
Et pourtant elles nous tournent le dos, avec fierté
Telle Cléopâtre, nous lançant parfois un regard dur.
Pourtant, nous brûlons d’une flamme haute et pure,
Mais par crainte, elles ne viennent pas s’y réchauffer.
Ne vous en déplaise, chères amies regrettées,
Une partie de l’esprit, voguant, ballotté,
Au gré des soupirs, sur un océan de tristesse et
Salé de toutes les larmes sans cesse refoulées
Nous en sommes réduits à ce jour, à réciter
Dans les cavernes désertes de nos cœurs dévastés
Des odes, qui pourtant, devraient les faire vibrer,
Si enfin, elles prenaient le temps de les écouter.
Nous sommes condamnés à nous jeter à leurs pieds
Et pourtant elles nous tournent le dos, avec fierté
Telle Cléopâtre, nous lançant parfois un regard dur.
Pourtant, nous brûlons d’une flamme haute et pure,
Mais par crainte, elles ne viennent pas s’y réchauffer.
Ne vous en déplaise, chères amies regrettées,