Sombre printemps
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Sombre printemps, le ciel est si bas de plafond
Qu'avec le sol, il se confond
Je saute à pieds joints sur des nuages opaques
Qui surnagent dans l'eau des flaques.
En se voilant la face un soleil moribond
Espère un éternel rebond
Mais vient déjà le soir, malgré son infortune
Il envierait d'être la lune.
Nature presque morte où la sève en suspend
Jusqu'aux racines redescend
Avec la goutte au nez, si le bourgeon s'enrhume
Mon encre sèche sur ma plume.
Plus aucuns chants d'oiseaux demain à mon réveil
Qui peut encor tirer, Gaïa d'un long sommeil.
Le mercredi 7 Mai 2025 ©
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Sombre printemps, le ciel est si bas de plafond
Qu'avec le sol, il se confond
Je saute à pieds joints sur des nuages opaques
Qui surnagent dans l'eau des flaques.
En se voilant la face un soleil moribond
Espère un éternel rebond
Mais vient déjà le soir, malgré son infortune
Il envierait d'être la lune.
Nature presque morte où la sève en suspend
Jusqu'aux racines redescend
Avec la goutte au nez, si le bourgeon s'enrhume
Mon encre sèche sur ma plume.
Plus aucuns chants d'oiseaux demain à mon réveil
Qui peut encor tirer, Gaïa d'un long sommeil.
Le mercredi 7 Mai 2025 ©
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