Et bien qu'importe, tout cela n'est pas si grave.
- Mais enfin, que dit-elle ? Derrière moi murmure t-on.
Je la connais, il y a longtemps qu'elle me brave.
- Parle t-elle seule, a t-elle perdu la raison ?
Petite déjà, des heures seule j'aimais rester
Avec l'école, oui, l'amitié est arrivée
Mais ce dont je vous parle n'a rien de commun
Avec ce premier sentiment enfantin.
Je vous parle Amour et Rupture, donc 2 moins 1
- Elle divague, c'est sur, elle se met à compter !
Il était une fois un couple, et c'est déjà la fin.
Solus, Sola, solum, la bataille est engagée.
Au départ, presque apaisante, je l'ai crue amie.
Mais de semaines en mois, l'hypocrite s'est montrée.
Pesant sur mon moral, mon physique, mes envies.
De mois en années, je l'ai défiée, affrontée.
Ne le dîtes pas aux enfants, ils sauront bien assez tôt
Que le pire adversaire est parfois invisible.
Qu'au moins se disputer, c'est un échange de mots
Pour aimer ou pour se battre, seule, c'est impossible.
Les présentations faites, elle paraît sans danger.
Comme un petit nuage blanc et cotonneux,
Prenant de plus en plus de place, c'est un peu
Le coton dans la gorge pour vous étouffer.
Et bien qu'importe, tout cela n'est pas si grave
Solas, Sola, Solum, rien n'est jamais gagné
Je la connais bien cette solitude suave
Et j'ai crié si fort, qu'elle ne m'a pas étouffée.
Eléa-Myrtille
Ecrit le 20/11/2017
- Mais enfin, que dit-elle ? Derrière moi murmure t-on.
Je la connais, il y a longtemps qu'elle me brave.
- Parle t-elle seule, a t-elle perdu la raison ?
Petite déjà, des heures seule j'aimais rester
Avec l'école, oui, l'amitié est arrivée
Mais ce dont je vous parle n'a rien de commun
Avec ce premier sentiment enfantin.
Je vous parle Amour et Rupture, donc 2 moins 1
- Elle divague, c'est sur, elle se met à compter !
Il était une fois un couple, et c'est déjà la fin.
Solus, Sola, solum, la bataille est engagée.
Au départ, presque apaisante, je l'ai crue amie.
Mais de semaines en mois, l'hypocrite s'est montrée.
Pesant sur mon moral, mon physique, mes envies.
De mois en années, je l'ai défiée, affrontée.
Ne le dîtes pas aux enfants, ils sauront bien assez tôt
Que le pire adversaire est parfois invisible.
Qu'au moins se disputer, c'est un échange de mots
Pour aimer ou pour se battre, seule, c'est impossible.
Les présentations faites, elle paraît sans danger.
Comme un petit nuage blanc et cotonneux,
Prenant de plus en plus de place, c'est un peu
Le coton dans la gorge pour vous étouffer.
Et bien qu'importe, tout cela n'est pas si grave
Solas, Sola, Solum, rien n'est jamais gagné
Je la connais bien cette solitude suave
Et j'ai crié si fort, qu'elle ne m'a pas étouffée.
Eléa-Myrtille
Ecrit le 20/11/2017