Des radios, des journaux et des écrans,
On sait toute chose
Et du boulanger qui a les nerfs à cran
Avec qui on cause
De tous les péchés de la terre et des gens
Qui prennent leur dose
De ce qu’on dit de l’argent et des agents
Sur lesquels on glose :
Assez des pévés et vive le loto
Car on est moroses
Sur le prix du jus de café, de l’auto
Du bouquet de roses
Qu’on offre à Julie ravie d’une photo
Le temps d’une pause
Assise sur la légendaire moto
(Harley, je suppose)
Qui gronde à la ronde « Allons au restaurant
Troisgros, oui, je l’ose
Ronger son gigot et songer au torrent
Du val grandiose
Où l’eau ne se prend jamais même en courant
(Oh ! Qu’elle en impose !)
Et pourtant, elle finira en mourant
En apothéose
Dans un verre à dents, sur une tête à pou
Ou dans du glucose
Mais, moi, je n’ai que dans une poche un sou
Qui défend ma cause :
Acheter la mort en lui faisant coucou
« Hé ! La bête fauve
Renonce à tes coups, à tes mains sur mon cou
Sinon, je me sauve. »
On sait toute chose
Et du boulanger qui a les nerfs à cran
Avec qui on cause
De tous les péchés de la terre et des gens
Qui prennent leur dose
De ce qu’on dit de l’argent et des agents
Sur lesquels on glose :
Assez des pévés et vive le loto
Car on est moroses
Sur le prix du jus de café, de l’auto
Du bouquet de roses
Qu’on offre à Julie ravie d’une photo
Le temps d’une pause
Assise sur la légendaire moto
(Harley, je suppose)
Qui gronde à la ronde « Allons au restaurant
Troisgros, oui, je l’ose
Ronger son gigot et songer au torrent
Du val grandiose
Où l’eau ne se prend jamais même en courant
(Oh ! Qu’elle en impose !)
Et pourtant, elle finira en mourant
En apothéose
Dans un verre à dents, sur une tête à pou
Ou dans du glucose
Mais, moi, je n’ai que dans une poche un sou
Qui défend ma cause :
Acheter la mort en lui faisant coucou
« Hé ! La bête fauve
Renonce à tes coups, à tes mains sur mon cou
Sinon, je me sauve. »