Sans une ombre de vie :je m’avoue vaincue
J’ai trop rêvé de lui je tombe des nues
Les roses noires pleuvent sur mon cœur asséché
Les mots doucement se meuvent vers mon esprit esseulé
Ils y sont pour toujours et compte bien y restés
Mais du feu de l’amour ils seront consumés
Aujourd’hui c’est « un jour » demain réalité
Le présent de l’amour est le passé-composé
J’m moquais de mourir : j’savais pas c’que c’était
J’m moquais de souffrir : les fleurs de l’amour germaient
Aujourd’hui aux soupirs je veux bien répliquer
Mon rêve pour un empire c’est de pouvoir aimer !
Le printemps revenu Adieu jours maussades
A qui je ne dirais plus ces si longues tirades
Noires,oubliées,passagères, ces plaintes amoureuses
Ont vu passer leur ère.
On les appelle rêveuses
Et moi somnifère, la différence heureuse
-qui fait toute l’affaire- et qu’au cœurs malheureux
Il faut un dictionnaire : pour la poudre aux yeux
Contre les maux de l’Enfer, un moyen de défense
Ou vraiment à tout casser, une simple référence
Où leurs larmes versées-en toute indifférence-
Ne viendront pas gêner ces joyeuses existences.
Revenons maintenant à notre recette miracle
Que faut-il vraiment , consulter quel oracle
Pour savoir le moment arrivé enfin
Où tout tranquillement la souffrance prend fin…
Je ne veux pas que ton image s’efface
Je rêve de toi, la nuit tu me tracasses
Ces mots sur le papier tu ne les sauras jamais
Cette feuille usée juste empoussiérée…
Qui est ce « tu » ou bien ce « toi »
Au fin fond de la rue je cherche ton toit
Quelque part dans l’univers ,je sais où tu existes
Entre le Paradis et les Enfers et tu me rends triste
Je vais me contraindre à t’aimer doucement
Je vais me restreindre à rêver simplement
Mais je suis avide de t’aimer à nouveau
Et si je suis rapide peut-être bien plus tôt !
Oh ! ton image s’anime et mon cœur est malade
Je ne trouve plus de rimes elles sont toutes trop fades
Mon cœur souri au tien mais mon âme est blafarde
Ton regard vers le mien : est ce moi que tu regardes?
Un soupçon d’espoir une bouteille à la mer
Je suis dans le noir et tu es ma lumière
Les miroirs reflètent en des milliers de fois
Tout autant de prophètes de mon amour pour toi
Mon cœur s’est refermé mais d’un mot de ta voix
Tu trouveras la clé qui me soulageras
Je t’aime à en mourir :jamais tu ne le sauras
Je t’aime à en souffrir mais je le sais déjà !
Tu m’as pris tout mon espoir :que veux tu encore me voler ?
Tu m’as plongé dans le noir : c’est pas toute seule que j’en sortirai !
C’est un peu comme si rien ne comptait-la seule chose pour moi c’est toi-
C’est un peu comme s’il existait un amour pour toi et moi.
On oublie tout, dans le noir, ces regards sans chaleur
On arrive même à croire à un amour sans humeur !
L’amour se glace et puis tant pis !
Il a pris trop de place dans ma vie.
Malgré tout et malgré rien, je m’accroche, je continue :
Vous me croirez peut-être bien moi c’est la vie qui me tue…!
nanou
