Signe l’ode de ma féminité
Les oiselles psalmodient, à flancs de douceur,
des versets de Lumière, et de joie,
parmi la poitrine des chênes,
parmi l’immensité de ta Grâce,
des versets de Lumière, et de joie,
parmi la poitrine des chênes,
parmi l’immensité de ta Grâce,
laisse-moi te prouver,
ma Muse, ma Vie,
le continent de mon Amour,
et te sculpter les soleils de ma Tendresse.
ma Muse, ma Vie,
le continent de mon Amour,
et te sculpter les soleils de ma Tendresse.
Signe maintenant, à même l’empire de mes seins,
à même le tressaillement de ma Lumière,
à même les palais de ma Toison-pétales,
les lais de ma féminité.
à même le tressaillement de ma Lumière,
à même les palais de ma Toison-pétales,
les lais de ma féminité.
Le souffle des saisons, et le printemps de ta clarté
ont planté les sceaux de notre union,
écris sur les pages blanches de mes silences et de mes émois
l’océan de ma délicatesse.
ont planté les sceaux de notre union,
écris sur les pages blanches de mes silences et de mes émois
l’océan de ma délicatesse.
Vois, j’efface avec un chiffon
les nuées d’étoiles et les cierges de lune,
héberge pour toujours mon hélianthe, et la marée des lueurs,
l’argile de mes mots te tresse le règne de ma sensualité,
les nuées d’étoiles et les cierges de lune,
héberge pour toujours mon hélianthe, et la marée des lueurs,
l’argile de mes mots te tresse le règne de ma sensualité,
arrime-moi à la terre de tes qualités,
tandis que je collectionne les galets des jours,
entends-tu la messe des rus dans les clairières,
les bruissements des folioles aux mâts des cimes,
tandis que je collectionne les galets des jours,
entends-tu la messe des rus dans les clairières,
les bruissements des folioles aux mâts des cimes,
et l’ondoiement de ma micro-robe ?
La vie est là, simple et tranquille,
viens vers moi, renonce à ton travail en ta cité,
arpentons avec nos escarpins la poésie des mousses,
La vie est là, simple et tranquille,
viens vers moi, renonce à ton travail en ta cité,
arpentons avec nos escarpins la poésie des mousses,
allons au coeur des bocages et des forêts,
là où veillent les pleurs d’un faon, et les misaines des comètes,
puis, à l’ombre de tes paupières de Grâce,
illumine les assonances de ma Chair !
là où veillent les pleurs d’un faon, et les misaines des comètes,
puis, à l’ombre de tes paupières de Grâce,
illumine les assonances de ma Chair !
Sophie Rivière