Si t’as pas de Chloroquine,
(en prose et verrine)
En écoutant le druide l’autre soir à la télé, vous savez celui avec ses cheveux longs, sa barbe et ses lunettes,
qu’on dirai un savant fou comme dans les BD.
Marseillais et même pas breton ça peut paraître louche, mais vu comme ils lui sont tombés dessus,
avec sa potion magique « la chloroquine» que moi j’me suis dit sur qu’c’est un empêcheur de tourner en rond,
on veut nous vendre du vaccin qu’ça m’étonnerai pas, p’être bien qu’il a pas tord et que ça marche son remède,
mais vu que son médoc, ils nous l’ont z’interdit, ben moi j’suis p’être pas druide, ben j’suis pêtre qu’ la moitié d’un con,
mais j’vais m’ faire ma propre médication, j’vas tester tout ce qui est in et qui finit par « ine » à commencer par
une bonne cure de vitamine « A,B,C,D,E, etc... » et pis tout l’alphabet, parce que moi, j’suis un peu poète
et j’y mélangerai l’tout dans un grand verre d’orange sanguine pour la rime, alors comme ça j’serai aussi fort qu’l’Obélix,
en plus j’aurai Bonnemine la femme du chef « pas con »
Vermine, vermine, si t’as pa’d chloroquine,
Pour vaincre le virus, prends y d’la cocaïne,
De l’urine de pucelle ou de l’insuline,
Puis tu peux chanter cette comptine 3 fois par jour, matin, midi, et soir, et entre les repas,
moi j’y ai même rajouté de la morphine, pour tomber dans les bras de Morphée, au réveil j’avions la tête un peu lourding,
alors j’ai vider toute la boîte d’aspirine ça n’peut pas faire de mal puisque c’est d’la médecine.
Pour m’occuper durant le confinement, enfin pour éviter l’ennui, à la téloch j’ matte tout plein films d’horreurs pour faire monter la’ drénaline,
après j’bigo toutes mes anciennes copines, des Géraldines, des Sabines, les Catherines, pas de Magalie ni de Nathalie
p’être Florence ou Sophie si elles sont rester un brin gamine, sans oublier la p’tite Margo comme dans la chanson de Brassens
« Brave Margo qui trouva dans l’herbe un petit chat » ben oué, elle avait une beauté féline.
Surtout pensez à téléphoner souvent à vos frangines, vos cousines, et à votre p’tites nièce pour qu’elle vous prête sa collec’
des Martines « Martine à la plage, Martine à la montagne etc... » puis sur la toile pour trouver Martine chez les nudistes,
en écoutant James Brown chanter « sexe machine ».
Vermine, vermine, si t’as pa’d chloroquine,
Pour vaincre le virus, plantes y tes canines,
Dan’d l’échine de porc et casse la machine,
La matinée se passe ainsi, midi approche, la faim se pointe, faut ben se nourrir quoi,
Y’en a une que j’n’aime pas c’est la Marine, chat noir oblige, alors dans le quartier, j’arrache toutes ses affiches,
j’y mets à bouillir dans une grande marmite, et j’y rajoute la photo d’ Adolphe, et du « Duce » Mussolini franchisé ça fait mousseline
puis celle de Staline, pour pas qu'ai d’jaloux, mais j’en ai pas « d’Ôchimine » pis j’fais la ronde des églises du canton,
pas pour prier, mais pour y piquer la couronne d’épines à l’autre qui’s les caille sur sa croix, et j’y rajoute dans la gamelle,
ça m’donne un drôle de bouillon verdâtre comme les épinards qu’on mangeait à la cantine, c’est un peut fadasse, ça manque de protéines
mais avec des tartines de margarine ça va, si c’est trop liquide faut y rajouter d’la farine, surtout bien saler ça fait monter l’taux d’albumine dans l’sang,
et pour l’dessert de la nougatine, et des mandarines, parce qu’on est en hiver, ça s’rai l’été j’prendrions des nectarines,
et pour varier les repas passez à la boucherie chevaline, essayez la confiture de cynorhodon c’est le fruit de l’églantine,
moi je bois d’la lectine dans un biberon pour bébé, je lèche la tétine .
Vermine, vermine, si t’as pa’d chloroquine,
Pour vaincre le virus, fous y voir des pralines
Et des coups d’pine, décolles la calamine,
C’est sur faut un bon hygiène de vie, laissez tomber l’travail de bureautain,
faut travailler à la mine ou à l’usine, faut s’en coquiner avec des rouquines,
avoir beaucoup d’minettes chez soit, moi j’ai trois mimines, j’hésite à les passer à la cuisine,
hé ! j’rigole, j’les z’aime bien mes belles, elles sont câlines, mon chat est un peu jaloux,
quand tu sors fau’s’couvrir moi j’porte un manteau en zibeline, et des grandes bottines j’m’enduis la peau de bétadine,
et dans la rue j’fais du lèche vitrine, j’achète tous les magasines, j’vais chez mon médecin pour qui m’incube
le virus de la scarlatine, de l’angine, ou d’la fièvre porcine, y veut pas c’est pas grave, j’lui dis prescrivez moi d’l’héroïne
y veut pas, je repart avec de l’aspirine ça tombe bien j’en avais plus, y me dit faites du sport, que j’dois m ‘aérer l’esprit
c’est pour éviter la déprime, parce que tou’ squ’ai t’en « ime » ça n’marche pas, le libéralisme, le communisme, le fascisme,
le capitalisme, enfin tous ces régimes c’est pas bon, enfin ça dépend si c’est des combines c’est pas interdits,
c’est compliqué parce que la rime est en « ine » voyez vous la complexitude d’la chose,
alors pour rompre la routine faut voyager, la Chine, l’Argentine, la Palestine, Brooklyn, la chapelle sixtine, mais en ce moment c’est pas possible
alors j’grimpe en haut d’la colline, j’patine dans la choucroute et j’pisse dans la piscine et j’nage dans la glycine,
c’est beau les fleurs les capucines, les arbres la nature retrouver ses racines, ses origines.
Vermine, vermine, si t’as pa’d chloroquine,
Pour vaincre le virus, bois donc de la bibine
Avec ta voisine, un doigt dans la vaseline
J’en ai p’être oublier, la paraffine par exemple qui conserve, les sardines en boîte à l’huile ou celle qui bouche le port de Marseille,
écouter Régine en sourdine, recharger les batterie avec des piles "alcalines", boire d'la soupline
et dormir avec l'ourson cajoline, j'sais ça fait un peu pub, manger des pains aux chocolat qu’on appelle aussi chocolatine,
et les tartes amandines trop bon, lire Céline, Courteline ou Racine, la comtesse de Ségur née Rostopchine, crier famine, ou crier Aline.
Prendre un joli ton opaline pour repeindre les murs, puis écrire des mots coquins au marqueur dans les latrines.
S’taper Miss France et ses dauphines scusez moi ça fait p’être un peu vulgaire mais on peut bien fantasmer, j’suis pas insensible à la beauté féminie.
Puis je voudrai par les temps qui courent saluer aussi tous les Yacine, les Nordine, les Hamine,
Voilà j’crois qu’ça s’termine comme la fin d'un repas avec un bon verre de Fine Armagnac.
Donnez moi, donnez moi des rimes en « ine » pour en faire des verrines tout ça vaut bien la chloroquine.
(en prose et verrine)
En écoutant le druide l’autre soir à la télé, vous savez celui avec ses cheveux longs, sa barbe et ses lunettes,
qu’on dirai un savant fou comme dans les BD.
Marseillais et même pas breton ça peut paraître louche, mais vu comme ils lui sont tombés dessus,
avec sa potion magique « la chloroquine» que moi j’me suis dit sur qu’c’est un empêcheur de tourner en rond,
on veut nous vendre du vaccin qu’ça m’étonnerai pas, p’être bien qu’il a pas tord et que ça marche son remède,
mais vu que son médoc, ils nous l’ont z’interdit, ben moi j’suis p’être pas druide, ben j’suis pêtre qu’ la moitié d’un con,
mais j’vais m’ faire ma propre médication, j’vas tester tout ce qui est in et qui finit par « ine » à commencer par
une bonne cure de vitamine « A,B,C,D,E, etc... » et pis tout l’alphabet, parce que moi, j’suis un peu poète
et j’y mélangerai l’tout dans un grand verre d’orange sanguine pour la rime, alors comme ça j’serai aussi fort qu’l’Obélix,
en plus j’aurai Bonnemine la femme du chef « pas con »
Vermine, vermine, si t’as pa’d chloroquine,
Pour vaincre le virus, prends y d’la cocaïne,
De l’urine de pucelle ou de l’insuline,
Puis tu peux chanter cette comptine 3 fois par jour, matin, midi, et soir, et entre les repas,
moi j’y ai même rajouté de la morphine, pour tomber dans les bras de Morphée, au réveil j’avions la tête un peu lourding,
alors j’ai vider toute la boîte d’aspirine ça n’peut pas faire de mal puisque c’est d’la médecine.
Pour m’occuper durant le confinement, enfin pour éviter l’ennui, à la téloch j’ matte tout plein films d’horreurs pour faire monter la’ drénaline,
après j’bigo toutes mes anciennes copines, des Géraldines, des Sabines, les Catherines, pas de Magalie ni de Nathalie
p’être Florence ou Sophie si elles sont rester un brin gamine, sans oublier la p’tite Margo comme dans la chanson de Brassens
« Brave Margo qui trouva dans l’herbe un petit chat » ben oué, elle avait une beauté féline.
Surtout pensez à téléphoner souvent à vos frangines, vos cousines, et à votre p’tites nièce pour qu’elle vous prête sa collec’
des Martines « Martine à la plage, Martine à la montagne etc... » puis sur la toile pour trouver Martine chez les nudistes,
en écoutant James Brown chanter « sexe machine ».
Vermine, vermine, si t’as pa’d chloroquine,
Pour vaincre le virus, plantes y tes canines,
Dan’d l’échine de porc et casse la machine,
La matinée se passe ainsi, midi approche, la faim se pointe, faut ben se nourrir quoi,
Y’en a une que j’n’aime pas c’est la Marine, chat noir oblige, alors dans le quartier, j’arrache toutes ses affiches,
j’y mets à bouillir dans une grande marmite, et j’y rajoute la photo d’ Adolphe, et du « Duce » Mussolini franchisé ça fait mousseline
puis celle de Staline, pour pas qu'ai d’jaloux, mais j’en ai pas « d’Ôchimine » pis j’fais la ronde des églises du canton,
pas pour prier, mais pour y piquer la couronne d’épines à l’autre qui’s les caille sur sa croix, et j’y rajoute dans la gamelle,
ça m’donne un drôle de bouillon verdâtre comme les épinards qu’on mangeait à la cantine, c’est un peut fadasse, ça manque de protéines
mais avec des tartines de margarine ça va, si c’est trop liquide faut y rajouter d’la farine, surtout bien saler ça fait monter l’taux d’albumine dans l’sang,
et pour l’dessert de la nougatine, et des mandarines, parce qu’on est en hiver, ça s’rai l’été j’prendrions des nectarines,
et pour varier les repas passez à la boucherie chevaline, essayez la confiture de cynorhodon c’est le fruit de l’églantine,
moi je bois d’la lectine dans un biberon pour bébé, je lèche la tétine .
Vermine, vermine, si t’as pa’d chloroquine,
Pour vaincre le virus, fous y voir des pralines
Et des coups d’pine, décolles la calamine,
C’est sur faut un bon hygiène de vie, laissez tomber l’travail de bureautain,
faut travailler à la mine ou à l’usine, faut s’en coquiner avec des rouquines,
avoir beaucoup d’minettes chez soit, moi j’ai trois mimines, j’hésite à les passer à la cuisine,
hé ! j’rigole, j’les z’aime bien mes belles, elles sont câlines, mon chat est un peu jaloux,
quand tu sors fau’s’couvrir moi j’porte un manteau en zibeline, et des grandes bottines j’m’enduis la peau de bétadine,
et dans la rue j’fais du lèche vitrine, j’achète tous les magasines, j’vais chez mon médecin pour qui m’incube
le virus de la scarlatine, de l’angine, ou d’la fièvre porcine, y veut pas c’est pas grave, j’lui dis prescrivez moi d’l’héroïne
y veut pas, je repart avec de l’aspirine ça tombe bien j’en avais plus, y me dit faites du sport, que j’dois m ‘aérer l’esprit
c’est pour éviter la déprime, parce que tou’ squ’ai t’en « ime » ça n’marche pas, le libéralisme, le communisme, le fascisme,
le capitalisme, enfin tous ces régimes c’est pas bon, enfin ça dépend si c’est des combines c’est pas interdits,
c’est compliqué parce que la rime est en « ine » voyez vous la complexitude d’la chose,
alors pour rompre la routine faut voyager, la Chine, l’Argentine, la Palestine, Brooklyn, la chapelle sixtine, mais en ce moment c’est pas possible
alors j’grimpe en haut d’la colline, j’patine dans la choucroute et j’pisse dans la piscine et j’nage dans la glycine,
c’est beau les fleurs les capucines, les arbres la nature retrouver ses racines, ses origines.
Vermine, vermine, si t’as pa’d chloroquine,
Pour vaincre le virus, bois donc de la bibine
Avec ta voisine, un doigt dans la vaseline
J’en ai p’être oublier, la paraffine par exemple qui conserve, les sardines en boîte à l’huile ou celle qui bouche le port de Marseille,
écouter Régine en sourdine, recharger les batterie avec des piles "alcalines", boire d'la soupline
et dormir avec l'ourson cajoline, j'sais ça fait un peu pub, manger des pains aux chocolat qu’on appelle aussi chocolatine,
et les tartes amandines trop bon, lire Céline, Courteline ou Racine, la comtesse de Ségur née Rostopchine, crier famine, ou crier Aline.
Prendre un joli ton opaline pour repeindre les murs, puis écrire des mots coquins au marqueur dans les latrines.
S’taper Miss France et ses dauphines scusez moi ça fait p’être un peu vulgaire mais on peut bien fantasmer, j’suis pas insensible à la beauté féminie.
Puis je voudrai par les temps qui courent saluer aussi tous les Yacine, les Nordine, les Hamine,
Voilà j’crois qu’ça s’termine comme la fin d'un repas avec un bon verre de Fine Armagnac.
Donnez moi, donnez moi des rimes en « ine » pour en faire des verrines tout ça vaut bien la chloroquine.
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