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Si on avait voulu.

Chavi

Nouveau poète
#1
Si j'avais voulu, tu aurais pris mes lèvres dès la porte refermée,
M'embrassant à m'en étouffer.
Si j'avais voulu, tu m'aurais serré contre toi,
Jusqu'à ce que j'en perde la raison, tu m'aurais pris dans tes bras.

Tes mains auraient glissées sur mon corps
Mon corps tremblant à la fois de désir et d'appréhension
Tu m'aurais embrassé sauvagement, plaquée contre la porte métallique
Caressant mes cuisses, embrassant mon menton.

Si tu avais voulu, ça aurait été follement romantique,
J'aurais forcé mes yeux à rencontrer les tiens,
Et on aurait tous les deux sentis qu'il s'agissait de l'amour authentique,
Je t'aurais souris et tu aurais pris ma main.

Si tu avais voulu, je t'aurais embrassé fougueusement,
J'aurais passé mes doigts dans tes cheveux,
Je t'aurais agrippé ardemment,
Priant pour que tu ne découvres pas les larmes aux bords de mes yeux.

Peut-être que tu aurais posé tes lèvres dans mon cou,
Déposant un baiser sur chaque parcelle de ma peau,
De tes doigts brulants, tu aurais effleuré ma joue
Pendant que mes mains se frayaient un chemin sous ton T-shirt afin de caresser ton dos.

Tu aurais souris,
Et puis, tu aurais enlevé mon T-shirt, caressant mon ventre d'une douceur suprême,
Me déshabillant ainsi,
Avec une lenteur extrême.

J'aurais fait de même,
Avec toute fois, plus de rapidité et de maladresse que toi.
Nous nous serions retrouvé nus, l'un face à l'autre,
Sans pudeur et sans gêne.

Et, violemment, tu te serais jeté sur moi,
M'embrassant sans relache,
Me regardant quelques fois avec émoi.

Si tu avais voulu, tu aurais posé tes mains sur mes seins,
Pendant que mes doigts auraient courus sur tes reins,
Ravivant le feu qui nous animait,
De ma bouche, un gémissement se serait peut-être échappé.

Et puis, si j'avais voulu, j'aurais encerclé mes jambes autour de ta taille,
Mon corps se serait courbé, cambré
Sous tes coups de reins incessants,
Dans tes bras, je me serais abandonnée.

Et, dans un ultime cri de plaisir,
Ma tête se serait renversée en arrière,
Nos deux corps se seraient peu à peu détendus,
Mettant fin à nos respirations saccadées.

Tes doigts toujours crispés sur mon corps,
Et notre apétit charnel enfin rasasié,
Nous nous serions longuement regardés,
Nous étreignants encore et encore.

Si on avait voulu, c'est dans cette tendresse infime,
Et cette complicité intime,
Que tout se serait déroulé,
Nous rapprochant à jamais.