Si j’écris des poèmes …
C’est la faute à l’instant
Qui soulève l’aurore,
A ces petits printemps
Qui fleuriraient encore.
C’est la faute, aux frissons
Quand mon cœur dit décembre,
Aux feux de joie qui font,
Un jour, nos tas de cendres.
C’est la faute au bourreau
A tout ce qu’il supprime.
C’est la faute au zéro
De vie de sa victime.
C’est la faute à l’espoir
Qui me regarde en face
La faute à mon miroir
Et à l’idée qui passe.
Fil2fer,le 07/10/2013.
Entends le cri d’un père.
(A ma fifi.)
Pourquoi donc ignoré-je
Que, perdu dans le froid,
Un flocon sur la neige
Ne se retrouve pas ?
Et pourquoi te laissé-je
En décembre, le trois,
Te poser sur la neige ?
Et tu es loin de moi !
Entends le cri d’un père
« Pitié ne te t’en vas pas »
« Et fais machine arrière »
« Et reviens sur tes pas. »
De la vie attendé-je
Autre chose que toi ?
Moi, gueux, sans sortilège,
J’étais mieux que mon roi.
Mais pour les temps de neige,
Mon doux flocon s’en va,
Et ta vie qu’on abrège
Te met si loin de moi !
Entends le cri d’un père
« Pitié ne t’en vas pas »
« Ou fais machine arrière »
« Ou je pars, avec toi. »
Qui donc dans ces nuages
Te fera des câlins ?
Couvrira ton visage
De ses bisous tout plein ?
Qui ? Dans ses jours à vivre,
Te dira pour de vrai :
« Si je pouvais te suivre
Et bien ! Je te suivrais ! »
Entends le cri d’un père
« Pitié ne t’en vas pas ».
« Toi, reste sur la terre, »
« J’irais, pour toi, là-bas. »
Mais je vais sur ta tombe
Coeur de fer, coeur de bois,
Car ce terrible monde
Est plus léger de toi,
C’eut été plus commode,
Toi, sur mon corps pleurant,
Mais il semble à la mode,
De pleurer, son enfant.
Entends le cri d’un père
« Pitié ne t’en vas pas »
« Les larmes aux paupières, »
« T’iraient bien mieux, qu’à moi. »
Fil2père, le 31/12/2013, 21h00.
(Merci à Marie-Ange et son chéri pour leurs précieux conseils)
C’est la faute à l’instant
Qui soulève l’aurore,
A ces petits printemps
Qui fleuriraient encore.
C’est la faute, aux frissons
Quand mon cœur dit décembre,
Aux feux de joie qui font,
Un jour, nos tas de cendres.
C’est la faute au bourreau
A tout ce qu’il supprime.
C’est la faute au zéro
De vie de sa victime.
C’est la faute à l’espoir
Qui me regarde en face
La faute à mon miroir
Et à l’idée qui passe.
Fil2fer,le 07/10/2013.
Entends le cri d’un père.
(A ma fifi.)
Pourquoi donc ignoré-je
Que, perdu dans le froid,
Un flocon sur la neige
Ne se retrouve pas ?
Et pourquoi te laissé-je
En décembre, le trois,
Te poser sur la neige ?
Et tu es loin de moi !
Entends le cri d’un père
« Pitié ne te t’en vas pas »
« Et fais machine arrière »
« Et reviens sur tes pas. »
De la vie attendé-je
Autre chose que toi ?
Moi, gueux, sans sortilège,
J’étais mieux que mon roi.
Mais pour les temps de neige,
Mon doux flocon s’en va,
Et ta vie qu’on abrège
Te met si loin de moi !
Entends le cri d’un père
« Pitié ne t’en vas pas »
« Ou fais machine arrière »
« Ou je pars, avec toi. »
Qui donc dans ces nuages
Te fera des câlins ?
Couvrira ton visage
De ses bisous tout plein ?
Qui ? Dans ses jours à vivre,
Te dira pour de vrai :
« Si je pouvais te suivre
Et bien ! Je te suivrais ! »
Entends le cri d’un père
« Pitié ne t’en vas pas ».
« Toi, reste sur la terre, »
« J’irais, pour toi, là-bas. »
Mais je vais sur ta tombe
Coeur de fer, coeur de bois,
Car ce terrible monde
Est plus léger de toi,
C’eut été plus commode,
Toi, sur mon corps pleurant,
Mais il semble à la mode,
De pleurer, son enfant.
Entends le cri d’un père
« Pitié ne t’en vas pas »
« Les larmes aux paupières, »
« T’iraient bien mieux, qu’à moi. »
Fil2père, le 31/12/2013, 21h00.
(Merci à Marie-Ange et son chéri pour leurs précieux conseils)