Si la vie était vraiment belle,
Si la terre tournait bien rond
Elle aurait dansé sous un ciel
Avec de bonnes fondations
Si le monde était moins cruel
Qu’il n’y avait qu’une saison,
Ils auraient entendu l’appel
Bien assistant de la raison
Mais les si et les conjonctions
Ne sont pas des amis fidèles
Des jeunes filles en détention
Ni des amours fous et rebelles
Car maintenir la tradition
Et les doctrines, rituelles
Est un gage de promotion
Dans l’idiotie continuelle
Donc s’aimer sans approbation
Les mène tout droit au duel,
Entre doute et séparation
Combat ou union éternelle
Ils choisissent la dévotion
Au petit être qui ruisselle,
Dans son ventre sans suspicion
Car la passion n’est point pucelle,
Fuir le sort n’est plus une option
Mais un acte qui se révèle
Nécessaire, sans hésitation
Ils s’envolent, déploient leurs ailes
Or cette course est dérision
Car les bourreaux sont au tunnel,
Et s’empennent par révulsion
À l’abdomen de la frêle
Mais où étaient donc leurs raisons
Leurs cœurs, leurs chemins vers le ciel
Pendre sans une émotion,
Sans remord, des enfants qui s’aiment.
Si la terre tournait bien rond
Elle aurait dansé sous un ciel
Avec de bonnes fondations
Si le monde était moins cruel
Qu’il n’y avait qu’une saison,
Ils auraient entendu l’appel
Bien assistant de la raison
Mais les si et les conjonctions
Ne sont pas des amis fidèles
Des jeunes filles en détention
Ni des amours fous et rebelles
Car maintenir la tradition
Et les doctrines, rituelles
Est un gage de promotion
Dans l’idiotie continuelle
Donc s’aimer sans approbation
Les mène tout droit au duel,
Entre doute et séparation
Combat ou union éternelle
Ils choisissent la dévotion
Au petit être qui ruisselle,
Dans son ventre sans suspicion
Car la passion n’est point pucelle,
Fuir le sort n’est plus une option
Mais un acte qui se révèle
Nécessaire, sans hésitation
Ils s’envolent, déploient leurs ailes
Or cette course est dérision
Car les bourreaux sont au tunnel,
Et s’empennent par révulsion
À l’abdomen de la frêle
Mais où étaient donc leurs raisons
Leurs cœurs, leurs chemins vers le ciel
Pendre sans une émotion,
Sans remord, des enfants qui s’aiment.