Saloperie de curé.
Un vent glacé s’est levé,
Sur la barque abandonnée.
Le marin meurt sous les Féroé.
Seul, sous ces contrées ignorées.
Face à l’absence, les mots ont un goût,
Celui du rêve d’un pain frais posé sur des lèvres,
D’un beurre demi-sel qui relève le ragoût.
Chahutée, la barque s’écrasera sur la grève.
Sur la falaise et devant la maison, une veuve attendra,
En vain, l’arrivée du marin passé au trépas.
L’infante qu’elle porte ne sera plus destinée à Marie.
Elle n’a plus de confiance en cette sainte qui trahit.
C’est ainsi, elle n’ira plus, le soir, aux vêpres,
Ecouter ce maudit, ce diable de curé pervers,
Qui en serment méprisera sa misère,
Pour la consoler et visiter son ministère.
Loïc ROUSSELOT
Un vent glacé s’est levé,
Sur la barque abandonnée.
Le marin meurt sous les Féroé.
Seul, sous ces contrées ignorées.
Face à l’absence, les mots ont un goût,
Celui du rêve d’un pain frais posé sur des lèvres,
D’un beurre demi-sel qui relève le ragoût.
Chahutée, la barque s’écrasera sur la grève.
Sur la falaise et devant la maison, une veuve attendra,
En vain, l’arrivée du marin passé au trépas.
L’infante qu’elle porte ne sera plus destinée à Marie.
Elle n’a plus de confiance en cette sainte qui trahit.
C’est ainsi, elle n’ira plus, le soir, aux vêpres,
Ecouter ce maudit, ce diable de curé pervers,
Qui en serment méprisera sa misère,
Pour la consoler et visiter son ministère.
Loïc ROUSSELOT