En 1884, Verlaine publie un ouvrage dans lequel il rend hommage à plusieurs « poètes maudits ».
Parmi eux, un complet anonyme : Arthur Rimbaud.
Le 3 septembre 1884, Gil Blas publie une courte notice recensant la parution d'un ouvrage de Paul Verlaine,
Les Poètes maudits. Celui-ci est consacré à des poètes que Verlaine admire et a parfois fréquenté.
Parmi eux : Tristan Corbière, Stéphane Mallarmé, Villiers de l'Isle-Adam... et un certain Arthur Rimbaud.
"Un curieux petit volume où M. Verlaine défend contre l'indifférence ou les railleries du public
trois poètes d'un tempérament fort étrange, en effet, Tristan Corbière, Arthur Rimbaud, Stéphane Mallarmé.
Ce dernier nous paraît moins « maudit » que les autres,
car il n'est du moins pas ignoré comme Corbière ou Rimbaud.
Ces poètes ont trouvé en M. Paul Verlaine un défenseur très chaud, très ardent,
très convaincu, qui a donné là un fort bel exemple de confraternité."
C'est la première fois que le nom d'Arthur Rimbaudapparaît dans la presse.
À l'époque, celui-ci est totalement inconnu.
Parmi eux, un complet anonyme : Arthur Rimbaud.
Le 3 septembre 1884, Gil Blas publie une courte notice recensant la parution d'un ouvrage de Paul Verlaine,
Les Poètes maudits. Celui-ci est consacré à des poètes que Verlaine admire et a parfois fréquenté.
Parmi eux : Tristan Corbière, Stéphane Mallarmé, Villiers de l'Isle-Adam... et un certain Arthur Rimbaud.
"Un curieux petit volume où M. Verlaine défend contre l'indifférence ou les railleries du public
trois poètes d'un tempérament fort étrange, en effet, Tristan Corbière, Arthur Rimbaud, Stéphane Mallarmé.
Ce dernier nous paraît moins « maudit » que les autres,
car il n'est du moins pas ignoré comme Corbière ou Rimbaud.
Ces poètes ont trouvé en M. Paul Verlaine un défenseur très chaud, très ardent,
très convaincu, qui a donné là un fort bel exemple de confraternité."
C'est la première fois que le nom d'Arthur Rimbaudapparaît dans la presse.
À l'époque, celui-ci est totalement inconnu.