INSTANTS EROTIQUES
Dans notre pergola de lierre,
A l’ombre des petits sapins verts,
Un saxophone pleure des airs langoureux,
Que l’on danse rien qu’à deux.
Sur l’air Stranger in the night de Sinatra,
Que c’est bon de te serrer dans mes bras.
Une table avec des bougeoirs flamboyants,
Splendide dans ma robe de dentelle,
Nous allons dîner aux chandelles;
Et faire des projets d’avenir…
Je sens en toi monter le désir.
Tu as la passion au fond de tes yeux verts,
Plongés dans mon décolleté offert,
Nous dégustons notre plat préféré,
Arrosé d’un champagne millésimé.
Pour l’apéritif, nous avons du saumon fumé,
Dans nos assiettes de porcelaine sont dressées,
Des petites cailles dorées au raisin,
Qui se grignotent sans avoir faim.
De toi je ne saurais me rassasier !
De gourmandise, je pourrais te dévorer de ci, de là,
A petites bouchées comme un parfait au chocolat.
Puis nous portons un toast à notre première nuit,
Dans ce nouvel appartement de Cabourg, où je vis,
Dans l’espoir de nouveaux beaux jours,
Qui méritent plus d’un détours…
Tu renverses ton verre d’un geste maladroit,
Sur le décolleté de ma robe en taffetas,
Troublée, je me sens désarmée devant toi,
Confus, tu m’enlaces avec tendresse,
Pour réparer ta maladresse,
Tu me proposes de revêtir un de tes pyjamas,
Puis tes bras m’emprisonnent malgré moi.
Tes yeux brillants me regardent avec effusion,
Nous en oublions notre traditionnelle infusion,
Tes baisers troublants s’émoussent dans mon cou,
Que ce moment fut si doux.
Quand mon cœur s’emballe et s’oppresse,
Sous tes mains chaudes de caresses,
Dans un excès de fièvre et d’envoûtement,
Du regard, tu me déshabilles langoureusement,
Puis tu me transportes dans tes bras, jusqu’à notre lit.
Ta bouche me mordille avec envie,
Tes mains caressantes ont réveillé des désirs oubliés,
J’ai faim de toi et j’ai envie de me rassasier.
De ces moments où je glisse dans ton cou,
Pour me réfugier dans ton gazon si doux,
Je ronronne comme un bébé repu,
Blottie dans ta poitrine velue.
Puis je m’aventure au creux de tes reins,
Où tu me tiens prisonnière de tes mains,
Tes mains glissent sur mon mont Vénus,
Pour me faire frémir, de mille astuces.
Nos lèvres se cherchent et se croisent,
Nos draps neufs se froissent,
Ta bouche gourmande s’arrête sur mes seins,
Mes seins offerts comme dans un dessin,
Qui ne demandent qu’a prendre du plaisir,
Je réponds furtivement à tes humbles désirs.
Mon corps tout entier n’est que turbulences,
Je succombe à toutes tes avances,
Sous la lumière de l’abat-jour tamisé,
J’aimerais que ces instants aient un goût d’éternité.Dans notre pergola de lierre,
A l’ombre des petits sapins verts,
Un saxophone pleure des airs langoureux,
Que l’on danse rien qu’à deux.
Sur l’air Stranger in the night de Sinatra,
Que c’est bon de te serrer dans mes bras.
Une table avec des bougeoirs flamboyants,
Splendide dans ma robe de dentelle,
Nous allons dîner aux chandelles;
Et faire des projets d’avenir…
Je sens en toi monter le désir.
Tu as la passion au fond de tes yeux verts,
Plongés dans mon décolleté offert,
Nous dégustons notre plat préféré,
Arrosé d’un champagne millésimé.
Pour l’apéritif, nous avons du saumon fumé,
Dans nos assiettes de porcelaine sont dressées,
Des petites cailles dorées au raisin,
Qui se grignotent sans avoir faim.
De toi je ne saurais me rassasier !
De gourmandise, je pourrais te dévorer de ci, de là,
A petites bouchées comme un parfait au chocolat.
Puis nous portons un toast à notre première nuit,
Dans ce nouvel appartement de Cabourg, où je vis,
Dans l’espoir de nouveaux beaux jours,
Qui méritent plus d’un détours…
Tu renverses ton verre d’un geste maladroit,
Sur le décolleté de ma robe en taffetas,
Troublée, je me sens désarmée devant toi,
Confus, tu m’enlaces avec tendresse,
Pour réparer ta maladresse,
Tu me proposes de revêtir un de tes pyjamas,
Puis tes bras m’emprisonnent malgré moi.
Tes yeux brillants me regardent avec effusion,
Nous en oublions notre traditionnelle infusion,
Tes baisers troublants s’émoussent dans mon cou,
Que ce moment fut si doux.
Quand mon cœur s’emballe et s’oppresse,
Sous tes mains chaudes de caresses,
Dans un excès de fièvre et d’envoûtement,
Du regard, tu me déshabilles langoureusement,
Puis tu me transportes dans tes bras, jusqu’à notre lit.
Ta bouche me mordille avec envie,
Tes mains caressantes ont réveillé des désirs oubliés,
J’ai faim de toi et j’ai envie de me rassasier.
De ces moments où je glisse dans ton cou,
Pour me réfugier dans ton gazon si doux,
Je ronronne comme un bébé repu,
Blottie dans ta poitrine velue.
Puis je m’aventure au creux de tes reins,
Où tu me tiens prisonnière de tes mains,
Tes mains glissent sur mon mont Vénus,
Pour me faire frémir, de mille astuces.
Nos lèvres se cherchent et se croisent,
Nos draps neufs se froissent,
Ta bouche gourmande s’arrête sur mes seins,
Mes seins offerts comme dans un dessin,
Qui ne demandent qu’a prendre du plaisir,
Je réponds furtivement à tes humbles désirs.
Mon corps tout entier n’est que turbulences,
Je succombe à toutes tes avances,
Sous la lumière de l’abat-jour tamisé,
