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Requiem pour un mouchoir

iboujo

Maître Poète
#1
Ils ont osé , qu'ont - ils fait de moi , si carre
En fin de gondoles ,serres , étouffés
Par des voisins grincheux en papier mâche et encartonnés
Tranches en bouts de je ne sais quoi de laid

D'où s échappe une brise *dukasse*
Ou est ma lavande ,ou est l' oranger
ils me disent unique , m' utilisent pour m'eliminer
M'abandonnant partout dans les laterines à crasse

je me rappelle de la fine batiste qu 'avait mere- Grand
Voletant à ses doigts de 20 ans ,chutant
Poudreux , lascivement sur le parquet
Au bal ou un galant s'empressait de le ramasser

Et Tante Ursule ,glanant l'après moisson
Le mouchoir sur le front épongeant le rayon
Empese, immaculé ,se grisant des travaux des champs
Quand du fond de la mine hurlait l'effondrement

Le mouchoir recueillait le sel des yeux des endeuillées
Et les mouchoirs de nos 20 ans ,rose , bleu
Pétillants de carreaux vichy sur les cheveux
Austin décapotable des Seventeen

En tee-shirt rayé bleu marine
Romy , * Alain Selon *à * La piscine *
Montand vers Laforêt agitant le carré sur un Quai
Ou comme Petit drapeau d'un pays qu' ils quittaient

M'apparait la garde robe de mes parents
Plie, emplie au carré ,le linge frais et blanc
Les draps, la nappe attendant l'evenement
Les tissus immaculés patients sagement ranges

Le rire,la larme de la joue qui les epongeaient?
Du mystère , le mouchoir en a bien pénètre
Comment ont - ils ose m' oublier
Me réduisant à un simple bout de papier .
 
#2
Tu les as tous passés et repassés encore
tous frais!
Les mouchoirs trempant tous souvenirs!!

Figure toi, que ma grand mère
m'avait offert
un mouchoir rouge avec
gros pois blancs!
me précisant :
"c'est pour orner tes cheveux,
les miniers eux, sans servent
pour mouchoirs! ou essyuer
leur figure!

Ma jojo, tu remontes loin mes
souvenirs!!!!

Un agréable poème qui
remonte le temps!

Bises Poly
 

Philaly

Maître Poète
#4
Ils ont osé , qu'ont - ils fait de moi , si carre
En fin de gondoles ,serres , étouffés
Par des voisins grincheux en papier mâche et encartonnés
Tranches en bouts de je ne sais quoi de laid

D'où s échappe une brise *dukasse*
Ou est ma lavande ,ou est l' oranger
ils me disent unique , m' utilisent pour m'eliminer
M'abandonnant partout dans les laterines à crasse

je me rappelle de la fine batiste qu 'avait mere- Grand
Voletant à ses doigts de 20 ans ,chutant
Poudreux , lascivement sur le parquet
Au bal ou un galant s'empressait de le ramasser

Et Tante Ursule ,glanant l'après moisson
Le mouchoir sur le front épongeant le rayon
Empese, immaculé ,se grisant des travaux des champs
Quand du fond de la mine hurlait l'effondrement

Le mouchoir recueillait le sel des yeux des endeuillées
Et les mouchoirs de nos 20 ans ,rose , bleu
Pétillants de carreaux vichy sur les cheveux
Austin décapotable des Seventeen

En tee-shirt rayé bleu marine
Romy , * Alain Selon *à * La piscine *
Montand vers Laforêt agitant le carré sur un Quai
Ou comme Petit drapeau d'un pays qu' ils quittaient

M'apparait la garde robe de mes parents
Plie, emplie au carré ,le linge frais et blanc
Les draps, la nappe attendant l'evenement
Les tissus immaculés patients sagement ranges

Le rire,la larme de la joue qui les epongeaient?
Du mystère , le mouchoir en a bien pénètre
Comment ont - ils ose m' oublier
Me réduisant à un simple bout de papier .
Ils ont osé , qu'ont - ils fait de moi , si carre
En fin de gondoles ,serres , étouffés
Par des voisins grincheux en papier mâche et encartonnés
Tranches en bouts de je ne sais quoi de laid

D'où s échappe une brise *dukasse*
Ou est ma lavande ,ou est l' oranger
ils me disent unique , m' utilisent pour m'eliminer
M'abandonnant partout dans les laterines à crasse

je me rappelle de la fine batiste qu 'avait mere- Grand
Voletant à ses doigts de 20 ans ,chutant
Poudreux , lascivement sur le parquet
Au bal ou un galant s'empressait de le ramasser

Et Tante Ursule ,glanant l'après moisson
Le mouchoir sur le front épongeant le rayon
Empese, immaculé ,se grisant des travaux des champs
Quand du fond de la mine hurlait l'effondrement

Le mouchoir recueillait le sel des yeux des endeuillées
Et les mouchoirs de nos 20 ans ,rose , bleu
Pétillants de carreaux vichy sur les cheveux
Austin décapotable des Seventeen

En tee-shirt rayé bleu marine
Romy , * Alain Selon *à * La piscine *
Montand vers Laforêt agitant le carré sur un Quai
Ou comme Petit drapeau d'un pays qu' ils quittaient

M'apparait la garde robe de mes parents
Plie, emplie au carré ,le linge frais et blanc
Les draps, la nappe attendant l'evenement
Les tissus immaculés patients sagement ranges

Le rire,la larme de la joue qui les epongeaient?
Du mystère , le mouchoir en a bien pénètre
Comment ont - ils ose m' oublier
Me réduisant à un simple bout de papier .[/QUO

ah ce petit carré léger, coloré, rayé, fleuri, mythique, avec les initiales offerts par un amoureux....celui-ci a remporté un triomphe...
c'est vrai, ils dorment pour la plus part au fond d'une commode avec les napperons jaunis crochetés, brodés,main.
Super kleen ton poème ma jj
bisous