Regard sur un vide intersidéral
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Quand je fixe la nuit
Il me vient des images
Jusqu’au point où je fuis
De peur des mirages
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Je deviens l’ombre de mon âme
Une simple épave qui divague
Qui se trouble et se damne
Engloutie par une vague
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Une impression de lassitude
Un moment d’inquiétude
Un passage sans destination
Un monde de damnations
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Puis, l’écho de mon être
Qui résonne dans le soir
Va se perdre par la fenêtre
Vers un monde sans espoir
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Et pourtant
Je suis toujours là
Bien portant
Revenant de l’au-delà
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Bip Bip Bip !!!
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©2020 RBaron (24/06)
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