Rayon de Nuit
A cette heure profonde luisante de pénombre
Un doux rempart qu’on sonde avide lance une ombre
Foncée noire, t'accapare, une onde, acide et douce.
Où sont ces nulle part ? Fermer les yeux pour voir
Néo lieux blafards, nous attirent nous poussent
De mes journées placard sur mon sombre trottoir
Don : m’offrir au hasard sans peur ni désarroi
Et l’aveugle gardien m’accompagne en chemin
Lancinante mélodie le soutien de ta main
Auréolée et sûre m’intime cette voie
Naturel et sauvage je gravis le passage
Unissant ces nuages au chevet du Grand Mage
Irréel regard sage de là me dévisage
Toi Prince en ce Manoir m’attendais au rivage...