"-Racontes moi ta vie.
-Eh bien...Chaque matin je me réveille et j'ai cette douleur dans le coeur parce que j'ai encore rêvé de lui. J'essuie la larme au coin de mon oeil, je pleure parce que la réalité est venue une fois de plus m'arracher à mes illusions. J'étais si bien dans ses bras...Même si ça n'est pas réel. Une fois que mon coeur se calme, je me lève, je déjeune, et je me prépare. J'ai tellement froid le matin. Non pas que les températures soient basses, non, c'est mon âme qui est glaciale. Quand je me prépare, je prend garde à ne pas croiser mon regard dans le miroir et je ne m'observe pas vraiment. Je refuse de voir ce que ce chagrin a fait de moi. Je refuse de voir la tristesse tapis au fond de mes yeux. Une fois fini, je prends mon sac et je pars au boulot. Dans la rue, je regarde les amoureux d'un oeil envieux et je repense à lui. De toute façon, il ne quitte jamais mes pensées. Dans ces moments là, le soleil me brûle et la pluie me noie. Je marche d'un pas pressé vers l'hôpital où le monde a besoin de moi. Le seul lieu et le seul moment où je me sens utile où je me rends compte que toute la misère du monde ne s'acharne pas uniquement sur moi. Au moins là bas je suis l'espoir et la force de quelqu'un même si je ne me porte plus moi même. Une fois la journée terminée, je rentre chez moi j'avale mon dîner et je me couche morte de fatigue. La tête posée sur l'oreiller déclenche mes larmes et je crie Dieu de me libérer de tout ça. Puis je m'endors et le cycle recommence. "
-Eh bien...Chaque matin je me réveille et j'ai cette douleur dans le coeur parce que j'ai encore rêvé de lui. J'essuie la larme au coin de mon oeil, je pleure parce que la réalité est venue une fois de plus m'arracher à mes illusions. J'étais si bien dans ses bras...Même si ça n'est pas réel. Une fois que mon coeur se calme, je me lève, je déjeune, et je me prépare. J'ai tellement froid le matin. Non pas que les températures soient basses, non, c'est mon âme qui est glaciale. Quand je me prépare, je prend garde à ne pas croiser mon regard dans le miroir et je ne m'observe pas vraiment. Je refuse de voir ce que ce chagrin a fait de moi. Je refuse de voir la tristesse tapis au fond de mes yeux. Une fois fini, je prends mon sac et je pars au boulot. Dans la rue, je regarde les amoureux d'un oeil envieux et je repense à lui. De toute façon, il ne quitte jamais mes pensées. Dans ces moments là, le soleil me brûle et la pluie me noie. Je marche d'un pas pressé vers l'hôpital où le monde a besoin de moi. Le seul lieu et le seul moment où je me sens utile où je me rends compte que toute la misère du monde ne s'acharne pas uniquement sur moi. Au moins là bas je suis l'espoir et la force de quelqu'un même si je ne me porte plus moi même. Une fois la journée terminée, je rentre chez moi j'avale mon dîner et je me couche morte de fatigue. La tête posée sur l'oreiller déclenche mes larmes et je crie Dieu de me libérer de tout ça. Puis je m'endors et le cycle recommence. "