Rêveuse.
2
Les yeux vers l'azur essoufflé
Fragile enfant du ciel, tu rêves
De gravir, courir, sur les grèves
De coton sous le vent soufflé ;
Tu n'espères de ce champ blanc
Qu'il t'offre les fleurs allumées
Du soir, d'étoiles parfumées
Pour enfin t'ébattre en son flanc ;
L'astre roux comme un liseron
Colorant doucement la pierre
Sous les cent racines du lierre
Te semble une aile de héron ;
Un songe rituel paraît
Sous tes yeux étonnés, déesse
Et ta main doucement paresse
Sous le soleil qui disparaît ;
Douce colombe ce rayon
Qui flatte le ciel blanc d'écume
Réchauffant ton âme de plume
Puis ton cahier voit ton crayon ;
Dansent les astres de jasmin
Sur ton feuillet aussi sublime
Que toi, puis naît la fleur de lime
De mes automnes de carmin ;
Tu rassembles par l'or des vers
Nonchaloirs naissant sous ta ligne
Le jour et la nuit comme un signe
D'amour des roses en hivers ;
Tu perçois, troublant en des mots
Les conversations d'étoiles
Retombant aux lins de tes voiles
Célestes dessinant tes mots ;
Enivrée et lasse tu ris
Emmenant avec ton heureuse
Folie et ta rime amoureuse
Ton amant de soleil surpris ;
Et le monde sur ton châlit
S'endort et bien sage princesse
Ton amour vient et te caresse
Veillant ton désir de délit...
Daniel Beau le poète rêveur
18 avril 2021
Inknotpad
Google Chrome
17:21
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Les yeux vers l'azur essoufflé
Fragile enfant du ciel, tu rêves
De gravir, courir, sur les grèves
De coton sous le vent soufflé ;
Tu n'espères de ce champ blanc
Qu'il t'offre les fleurs allumées
Du soir, d'étoiles parfumées
Pour enfin t'ébattre en son flanc ;
L'astre roux comme un liseron
Colorant doucement la pierre
Sous les cent racines du lierre
Te semble une aile de héron ;
Un songe rituel paraît
Sous tes yeux étonnés, déesse
Et ta main doucement paresse
Sous le soleil qui disparaît ;
Douce colombe ce rayon
Qui flatte le ciel blanc d'écume
Réchauffant ton âme de plume
Puis ton cahier voit ton crayon ;
Dansent les astres de jasmin
Sur ton feuillet aussi sublime
Que toi, puis naît la fleur de lime
De mes automnes de carmin ;
Tu rassembles par l'or des vers
Nonchaloirs naissant sous ta ligne
Le jour et la nuit comme un signe
D'amour des roses en hivers ;
Tu perçois, troublant en des mots
Les conversations d'étoiles
Retombant aux lins de tes voiles
Célestes dessinant tes mots ;
Enivrée et lasse tu ris
Emmenant avec ton heureuse
Folie et ta rime amoureuse
Ton amant de soleil surpris ;
Et le monde sur ton châlit
S'endort et bien sage princesse
Ton amour vient et te caresse
Veillant ton désir de délit...
Daniel Beau le poète rêveur
18 avril 2021
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