Rêves d’idylles du désaxé
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Grise journée pour débuter
Au lendemain d’une rencontre amusée
Mes yeux s’ouvrent sur mon lit habité
Diantre ! Ai-je visité un musée ?
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Car gis là juste à mes cotés
Une chose qui me semble dépassée
Une femme blonde au grand décolleté
Le même corps féminin qui semble repasser
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Et repasser, et repasser…
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Cette odeur caractéristique d’un parfum
Qui embaume et cache mon haleine
Que j’aime ce temps doux de défunt
Qui habille pour un temps mon hygiène
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Suis-je en-corps condamnée ?
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©2022 RBaron (20/03)