Qui est mélopée de beauté
Qui y a-t-il de plus merveilleux
que l’extase de l’aurore
sur les flots du Loir,
que le dais des fleurs
quand survient
le sourire du printemps,
que l’hymne des bocages
se balançant
sur l’arche des nuées,
que les voûtes des cieux
où séjourne
la houle des splendeurs,
qui y a-t-il de plus beau
que la coupe du soleil qui ondoie
au Midi dans les champs consumés de joie,
qui est mélopée de beauté
parmi les émaux des fougères,
qui brode notre destin à la croisée des chemins,
qui édicte
la douceur des roseaux,
et la bénédiction de la clarté,
qui caresse de sa main menue
les enfants et les blessés de la vie,
qui est l’inspiration et l’hymne de l’Aède,
devant quel être si sublime les oiseaux
se prosternent-ils éblouis par sa grâce
au fronton du Monde, si ce n’est la Femme !
Sophie Rivière
Qui y a-t-il de plus merveilleux
que l’extase de l’aurore
sur les flots du Loir,
que le dais des fleurs
quand survient
le sourire du printemps,
que l’hymne des bocages
se balançant
sur l’arche des nuées,
que les voûtes des cieux
où séjourne
la houle des splendeurs,
qui y a-t-il de plus beau
que la coupe du soleil qui ondoie
au Midi dans les champs consumés de joie,
qui est mélopée de beauté
parmi les émaux des fougères,
qui brode notre destin à la croisée des chemins,
qui édicte
la douceur des roseaux,
et la bénédiction de la clarté,
qui caresse de sa main menue
les enfants et les blessés de la vie,
qui est l’inspiration et l’hymne de l’Aède,
devant quel être si sublime les oiseaux
se prosternent-ils éblouis par sa grâce
au fronton du Monde, si ce n’est la Femme !
Sophie Rivière