Quand le geste est partagé
Ô quel bonheur en soi s’éveille !
_
Gouina, c’est suite à ton commentaire
Que je viens d’écrire ce positif !
___
Il me revient à l’instant
Une image que j’avais oubliée
Et qui m’a cependant frappée
Le mardi, jour de marché, à la retraite
Je rattrapais toutes mes absences de nombreuses années
En ce milieu qui me passionne,
Vivant, joyeux, multicolore !
Puis, je l’ai abandonné un cependant !
Il y a à peine, six mois,
Je m’y rends, mais tard dans la matinée,
Histoire de passer un bon moment, me détendre.
Je fais un tour, et vois, assis, appuyé sur le pied
Du pilier de la halle, un homme, l’obole pour témoin,
Et sur les lèvres : « S’il vous plait, j’ai faim »
L’instant de la surprise, je constate qu’il est entouré
De marchands, du « côtes à côtes » et de tous mondes !
Il ne pouvait passer inaperçu.
Je presse le pas, avant la fermeture, et m’adresse
A un marchand installé avec son four, son camion,
Fait des plats chauds !
Une portion de poulet SVP
Avec frites ?
"Ce n’est pas pour moi, "c’est pour un monsieur, parterre
Qui a faim "!
"Voilà, Madame, je vous offre une double portion du tout
Que je ne compte pas dans l’addition"!
Je l’ai remercié évidemment, mais j’ai tellement été touchée
Par ce partage, que la joie reçue en mon cœur se traduisait
Presque comme une peine !
Je suis revenue vers cette âme, l’obole toujours vide,
Mais un plat chaud avec serviette sans rien dire !
Pourquoi suis-je allée au marché ce jour-là ?
Pourquoi à cette heure si tardive
Presqu’à sa fermeture ?
Poly, prose minute
Ô quel bonheur en soi s’éveille !
_
Gouina, c’est suite à ton commentaire
Que je viens d’écrire ce positif !
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Il me revient à l’instant
Une image que j’avais oubliée
Et qui m’a cependant frappée
Le mardi, jour de marché, à la retraite
Je rattrapais toutes mes absences de nombreuses années
En ce milieu qui me passionne,
Vivant, joyeux, multicolore !
Puis, je l’ai abandonné un cependant !
Il y a à peine, six mois,
Je m’y rends, mais tard dans la matinée,
Histoire de passer un bon moment, me détendre.
Je fais un tour, et vois, assis, appuyé sur le pied
Du pilier de la halle, un homme, l’obole pour témoin,
Et sur les lèvres : « S’il vous plait, j’ai faim »
L’instant de la surprise, je constate qu’il est entouré
De marchands, du « côtes à côtes » et de tous mondes !
Il ne pouvait passer inaperçu.
Je presse le pas, avant la fermeture, et m’adresse
A un marchand installé avec son four, son camion,
Fait des plats chauds !
Une portion de poulet SVP
Avec frites ?
"Ce n’est pas pour moi, "c’est pour un monsieur, parterre
Qui a faim "!
"Voilà, Madame, je vous offre une double portion du tout
Que je ne compte pas dans l’addition"!
Je l’ai remercié évidemment, mais j’ai tellement été touchée
Par ce partage, que la joie reçue en mon cœur se traduisait
Presque comme une peine !
Je suis revenue vers cette âme, l’obole toujours vide,
Mais un plat chaud avec serviette sans rien dire !
Pourquoi suis-je allée au marché ce jour-là ?
Pourquoi à cette heure si tardive
Presqu’à sa fermeture ?
Poly, prose minute
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