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Quand le geste est partagé

#1
Quand le geste est partagé
Ô quel bonheur en soi s’éveille !
_

Gouina, c’est suite à ton commentaire
Que je viens d’écrire ce positif !


___

Il me revient à l’instant
Une image que j’avais oubliée
Et qui m’a cependant frappée

Le mardi, jour de marché, à la retraite
Je rattrapais toutes mes absences de nombreuses années
En ce milieu qui me passionne,
Vivant, joyeux, multicolore !
Puis, je l’ai abandonné un cependant !
Il y a à peine, six mois,
Je m’y rends, mais tard dans la matinée,
Histoire de passer un bon moment, me détendre.

Je fais un tour, et vois, assis, appuyé sur le pied
Du pilier de la halle, un homme, l’obole pour témoin,
Et sur les lèvres : « S’il vous plait, j’ai faim »

L’instant de la surprise, je constate qu’il est entouré
De marchands, du « côtes à côtes » et de tous mondes !
Il ne pouvait passer inaperçu.

Je presse le pas, avant la fermeture, et m’adresse
A un marchand installé avec son four, son camion,
Fait des plats chauds !
Une portion de poulet SVP
Avec frites ?
"Ce n’est pas pour moi, "c’est pour un monsieur, parterre
Qui a faim "!
"Voilà, Madame, je vous offre une double portion du tout
Que je ne compte pas dans l’addition"!

Je l’ai remercié évidemment, mais j’ai tellement été touchée
Par ce partage, que la joie reçue en mon cœur se traduisait
Presque comme une peine !

Je suis revenue vers cette âme, l’obole toujours vide,
Mais un plat chaud avec serviette sans rien dire !

Pourquoi suis-je allée au marché ce jour-là ?
Pourquoi à cette heure si tardive
Presqu’à sa fermeture ?


Poly, prose minute
 
Dernière édition:

gouina

Maître Poète
#2
Si le hasard a voulu que tu te retrouves à une heure tardive en ce lieu ce n'est pas pour rien car il fait bien de belles choses qui nous semblent infimes mais d'une importance vitale pour autres.
Tu vois Poly,qu'il a suffit d'un mot que peut être tu n'as pas fait attention que la conscience et le coté humain de ce marchant s'est éveillée.
J'admire ta plume qui a faite vite d'exprimer ce souvenir qui t'es revenu.Bravo à elle et toi car sans toi,elle ne bougera pas le petit doigt.
Très bonne journée.
Bises,Gouina
 
#3
Si le hasard a voulu que tu te retrouves à une heure tardive en ce lieu ce n'est pas pour rien car il fait bien de belles choses qui nous semblent infimes mais d'une importance vitale pour autres.
Tu vois Poly,qu'il a suffit d'un mot que peut être tu n'as pas fait attention que la conscience et le coté humain de ce marchant s'est éveillée.
J'admire ta plume qui a faite vite d'exprimer ce souvenir qui t'es revenu.Bravo à elle et toi car sans toi,elle ne bougera pas le petit doigt.
Très bonne journée.
Bises,Gouina
Oui, un rien fait la destinée de tous!
Il suffit d'avoir des yeux qui voient pour voir, une pensée qui ne cesse de penser et fouiller les pourquoi incessants,
qui aiguise le bien être comme le mal être des choses et des gens! Ces étranges que nous rendons étranges!

Merci Gouina, bises Poly
 

Margho

Maître Poète
#4
Quand le geste est partagé
Ô quel bonheur en soi s’éveille
_

Gouina, c’est suite à ton commentaire
Que je viens d’écrire ce positif !

___


Il me revient à l’instant
Une image que j’avais oubliée
Et qui m’a cependant frappée

Le mardi, jour de marché, à la retraite
Je rattrapais toutes mes absences de nombreuses années
En ce milieu qui me passionne,
Vivant, joyeux, multicolore !
Puis, je l’ai abandonné un cependant !
Il y a à peine, six mois,
Je m’y rends, mais tard dans la matinée,
Histoire de passer un bon moment, me détendre.

Je fais un tour, et vois, assis, appuyé sur le pied
Du pilier de la halle, un homme, l’obole pour témoin,
Et sur les lèvres : « S’il vous plait, j’ai faim »

L’instant de la surprise, je constate qu’il est entouré
De marchands, du « côtes à côtes » et de tous mondes !
Il ne pouvait passer inaperçu.

Je presse le pas, avant la fermeture, et m’adresse
A un marchand installé avec son four, son camion,
Fait des plats chauds !
Une portion de poulet SVP
Avec frites ?
"Ce n’est pas pour moi, "c’est pour un monsieur, parterre
Qui a faim "!
"Voilà, Madame, je vous offre une double portion du tout
Que je ne compte pas dans l’addition"!

Je l’ai remercié évidemment, mais j’ai tellement été touchée
Par ce partage, que la joie reçue en mon cœur se traduisait
Presque comme une peine !

Je suis revenue vers cette âme, l’obole toujours vide,
Mais un plat chaud avec serviette sans rien dire !

Pourquoi suis-je allée au marché ce jour-là ?
Pourquoi à cette heure si tardive
Presqu’à sa fermeture ?


Poly, prose minute

Et bien... Peut-être es-tu une bonne fée...
 
#9
<p>
Un geste de compassion pour un étranger nous fait comprendre le grand coeur que tu possèdes ....La vie serait si belle si oui si toutes les mains pouvaient s&#039;entretenir ....Juste pour un passage sur la terre un soir de FAIM ......Merci
</p><p><br /></p><p><br /></p><p>Merci beaucoup Lilalys pour cet étroit partage,</p><p>et oui je te cite : &quot;Juste pour un passage sur la terre un soir de FAIM&quot; ......]</p><p>et aussi pour faire les poubelles de ceux qui n&#039;ont plus faim!</p><p>Deux affreux déséquilibres!</p><p><br /></p><p>Amicalement, Polymnie2</p>
 
Dernière édition:

gouina

Maître Poète
#10
C'est vrai. Si toutes les fées en nous s'exprimaient... Bonté, attention à l'autre, pas bien compliqué... Et nous avons même oublié la tradition de la part du pauvre (sans le côté bonnes oeuvres bourgeoises, juste par humanité).
La bonté et l'attention à l'autre ne doivent pas être limités aux bonnes œuvres bourgeoise,chacun de nous peut donner même un tout petit peu,et de beaucoup de peu on arrive à faire une montagne qui satisfera tous ces nécessiteux.
 
#11
C'est vrai. Si toutes les fées en nous s'exprimaient... Bonté, attention à l'autre, pas bien compliqué... Et nous avons même oublié la tradition de la part du pauvre (sans le côté bonnes oeuvres bourgeoises, juste par humanité).

De bien jolies pensées que tu dis et qui entretiennent un sacré devoir qui existait sans en être forcément un, mais qui était épousé systématiquement par chacun
il y avait aussi en dressant les tables, la place réservée pour l'absent comme tu le précises!!
La bourgeoisie était bien placée pour montrer l'exemple!

Les repas de gargantua de l'époque ancienne montraient aussi les abus dans la facilité!


Merci à toi pour ce partage, amicalement, Polymnie2 qui apprécie,
 
#12
Et je rajoute à ceci qu'un geste fait avec un portefeuille bien garni, c'est bien!
mais lorsqu'il est offert par un Être qui sait se limiter pour partager, il offre l'auréole sous cape dans le don!
Mais qu'importe, l'essentiel est de partager chacun à sa portée!
 
#16
Grand merci Prose16, mais tu sais, ce n'est pas moi, c'est ma nature qui réagit
devant des clichés qu'elle ne peut soutenir!
Cette vie, qui devrait être sereine, est devenue la vie de Cambronne!
Ou bien inventer d'autres lunettes, pour voir de loin ce qui est prés!
Nous avons tous vu d'avance ce qui se préparait, il faut croire
que beaucoup ont fermé les yeux sur l'essentiel pour suivre le mouvement
de la facilité! tout n'est pas d'argent mais d'un certain or!!!
Les êtres sont comme les serpents, ils changent de peau dès l'occasion!

Infiniment merci pour tes mots, ta présence en partage,
Bisous, Poly
 
Dernière édition: